‹ don : Après de longues années de travail, Lévine a enfin atteint son but suprême, celui de devenir un animagi. Rêvant de liberté et de pouvoir épier sans être vu, le jeune Banica est donc naturellement devenu un renard au poil aussi blanc que la neige.
   ‹ signe astrologique du zodiaque : Né au beau milieu du mois de juillet, il est donc du signe du cancer, ce qui l'a, comme beaucoup des membres de sa famille, astreint à intégrer la maison des Rusalka.
   ‹ patronus: Fier descendant de la famille actuellement au pouvoir dans le Royaume du Nord, le patronus du jeune Lévine prend la forme d'une majestueuse panthère, bien à l'image de son caractère légèrement indomptable.
   ‹ animal de compagnie : Lévine possède un minuscule rat au poil soyeux, désormais plutôt âgé et qui passe la majeur partie de son temps à dormir. Il l'a prénommé, étant petit, Adrian, comme son meilleur ami d'alors.
   ‹ option/cursus ou emploi: C'est surtout par défaut que Lévine a fait son choix, n'ayant jamais été inspiré par quelque matière que ce soit. Ainsi, il est actuellement étudiant en histoire de la magie, puisqu'il paraît que l'on doit retenir les erreurs du passé, afin de ne pas les commettre de nouveau à l'avenir.
   ‹ baguette: Taillée dans du bois de chêne rouge, elle renferme en son coeur un crin de licorne. Elle mesure près de trente et un centimètres et est d'une nature plutôt rigide.
   ‹ clubs : En roi des feignants, Lévine préfère passer son temps libre à courir après les filles, plutôt qu'à adhérer à un quelconque club. Lui, macho et désintéressé ? Jamais !
   ‹ traits de caractères: Impatient, charmeur, effronté, réfléchit, bagarreur, sournois, charismatique, poli, machiavélique, génie fou, intelligent, hyperactif, communicatif, populaire, expressif, désorganisé, extraverti, rigolard, optimiste, bout-en-train, facétieux, obstiné, dingue, excessif, romantique, séducteur.
   ‹ description brève des relations au sein de la famille: Plus que dans toute autre famille, les liens entre les différentes branches Banica sont compliqués. Entre guerres de pouvoir et luttes d'opposition, même Lévine a du mal à s'y retrouver. Tout ce qu'il sait, c'est que ses parents sont de vrais fachistes toujours derrière son dos, probablement à noter dans un carnet le nombre incommensurable de ses retenues et de leurs motifs tout aussi variés. Ses deux soeurs cadettes sont la prunelle de ses yeux et il se fait un fier devoir de les protéger de tout - et notamment des garçons aux yeux un peu trop brillants. Un vrai frère poule.

   

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   ‹ opinion sur l'ouverture de la SIMES: Honnêtement, Lévine est bien trop centré sur sa petite personne pour avoir un réel avis, même s'il est plutôt satisfait, en général, de l'ouverture de la SIMES. Car plus d'ouverture signifie plus de nouveaux visages féminins à conquérir. Futile, c'est le mot qui convient le mieux pour décrire le garçon, c'est vrai. Mais ses parents lui ont tellement répété que c'était un grand bien pour Durmstrang, que le jeune homme se fait un plaisir de réciter ces phrases politiquement correctes à qui veux les entendre.
   ‹ opinions politiques, en général. (sur le sang, les évènements en Angleterre, etc).: Les Banica sont sans doute la famille royale la plus tolérante de toutes, à l'égard du sang. En effet, ils sont connus pour leur ouverture d'esprit, et Lévine ne fait pas exception à la règle (cf le paragraphe sur les filles). Il désole vraiment la destruction d'un aussi beau bâtiment que Poudlard et, en grand pacisfiste, n'admet pas que tant de personnes aient pu perdre la vie pour un motif aussi idiot et futile que celui d sang.
   ‹ ambitions professionnelles: Honnêtement, bien que près de finir ses études, Lévine voit encore son futur de façon complètement floue. Il ne sait pas où il se trouvera dans cinq ans et surtout pas ce qu'il fera de ses journées. Il suivra probablement la voie de son paternel, un peu par dépit et beaucoup parce que c'est ce que l'on attend de lui, mais pas du tout par réelle motivation.
   

Ses doigts effleurent avec une lenteur douloureuse ton dos, alors que tu dardes tes grands yeux émerveillés dans sa direction. Les rayons de soleil de cette fin d'après-midi n'éclairent qu'à demi la chambre dans laquelle tu te trouves, s'accrochant néanmoins sur la cascade de boucles blondes de la jeune femme fille qui te fait face. Et cette image, aux airs de perfection, étire tes lèvres en un sourire niais que tu aimes et détestes à la fois. Mais qui est donc ce garçon, aux yeux rêveurs et à la bouche souriante ? Tu as l'impression de devenir étranger, dans ses bras. Toi, le roc inébranlable, le garçon au masque de fer et au cœur de glace, te voilà devenu semblable à ces idiots, béats d'admiration devant une fille, que tu méprises d'ordinaire. Livia Bruun croise ses longues jambes bronzées, tout en continuant à te torturer, du bout de ses doigts fins. L'été touche à sa fin, et après des semaines passées à batifoler avec elle, tu redoutais le retour à Durmstrang. Tu étais étendu sur son lit, le visage tourné dans sa direction. Tu ne te lassais pas de la regarder. Son visage ressemblait à celui d'un renard, et sa crinière blonde, indomptable, reflétait assez bien son caractère. Tu n'avais que quinze ans, et c'était la première fois que tu t'étais senti si bien auprès d'une fille. En réalité, tu n'avais pas vraiment de point de comparaison, puisque Livia était la première personne que tu ais jamais laissé percer ta carapace. Tu tentes d'entrelacer tes doigts aux siens, mais elle a un mouvement de recul et entreprends de jouer avec ses cheveux. Tu fronçes les sourcils. Visiblement, quelque chose la tracasse. « Tout va bien ? » Tu as l'impression de pouvoir sentir ton cœur se serrer. De peur. Voilà, ça y était. Le moment tant redouté était arrivé. Livia hausse les épaules et te regarde. Ses yeux sont emplis d'une sorte de tristesse et … de mesquinerie ? « Je comprends que tu sois inquiète par rapport à ce que tes amis diront, lorsqu'ils apprendront que l'on est ensemble. Après tout, tu vas entrer en dernière année et … » Elle se mord la lèvre inférieure, hésitant visiblement sur ce qu'elle va dire. « Dis-moi la vérité. » Elle se tourne vers toi et croise ses bras sur sa poitrine. « Je pensais que tu avais compris, Lévine. Cette histoire, si l'on peut appeler ça comme ça, ce n'était que pour cet été. Tout mes copains étaient loin d'ici et je ne voulais pas rester toute seule, à potasser mes bouquins. En plus, je suis en dernière année. Je suis désolé, vraiment. Si j'avais su que … » Tu as l'impression de pouvoir ton cœur sombrer en chute libre à l'intérieur de ta poitrine. Tu t'étais toujours enfermé dans une solitude protectrice, une méchanceté qui te mettait hors de portée des attaques. Et tu avais enfreins toutes les lois que tu t'étais imposé pour elle. Parce que tu lui faisais confiance. Parce que tu pensais avoir enfin trouver une personne qui pourrait te comprendre. Mais maintenant, tu voyais toutes les petites imperfections de cette fille que tu avais mis sur un piédestal. Elle était vaniteuse, et manipulatrice. Tu n'avais été qu'un pantin aveugle, entre ses mains. Elle s'était jouée de toi, t'avait utilisé. Et tu n'avais rien vu. Tu en voulais plus à toi qu'à elle, en réalité. « Laisse tomber. Faisons comme si rien n'était jamais arrivé, d'accord ? De toute façon, c'est bien ce que tu voulais. » Tu attrapes tes affaires, passes ton pull par-dessus tes épaules avant de te diriger vers la porte d'un pas décidé. La douleur semblait irradier dans tout ton corps. Tu avais envie de hurler, et de te morfondre. Des sentiments contraires chahutaient en toi. Tu ne laisserais plus jamais personne t'approcher, oh ça non, tu t'en faisais la promesse. Tu ne serais plus que colère, froideur et méchanceté. Tu serais un Banica, un vrai. Et enfin, peut-être, pourrais-tu lire de la fierté dans les yeux de ton père. Cette chose que tu désirais depuis si longtemps. Si il apprenait ta petite aventure avec une sang-mêlée, il deviendrait sans doute fou. Voilà, la décision était prise. A partir de ce jour, tu te conformerais à l'idée de ce que l'on pouvait avoir de toi. Tu serais vil et ton âme serait noircie. Tu te mettrais à détester tout les faibles, et les impurs. Et par-dessus tout, tu t'éloignerais des femmes, ces tentatrices obscures.

‹ avatar souhaité: FINNICK ODAIR .
   ‹ pseudo et/ou prénom : grande impératrice suprême (oui, même plus royal que toi, Jemina ).
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