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 THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.

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Jemina I. Romanov
Jemina I. Romanov




FONDATRICE - MINA
NOMBRE DE MESSAGES : 910


  • ALOHOMORA



      Grimoires aux secrets
      ‹ Relation :
      ‹ Goûts et dégoûts:

THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. Vide
MessageSujet: THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.   THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. EmptyMer 1 Jan - 22:15

JEMINA "MINA" ROMANOV



‹ Nom : Enfant d’Alba et d’Alekseï Romanov, elle a grandi en Angleterre à cause du travail de son père. La famille Romanov est originaire de Russie, tandis que sa mère est à moitié française et à moitié originaire du moyen orient. Les enfants Romanov sont nés d’un héritage multiculturel important, mais demeurent Russes avant tout – ils ont le sang froid.
‹ Prénom(s)  : Les prénoms, c’est toute une histoire, Jemina est le nom choisi par sa mère, une sorcière française dont la mère était originaire du proche Orient.  Ce prénom signifie « Main droite », et est hébreu. Son second prénom est Iekatherina – et est un prénom typiquement russe, choisi par son père à sa naissance. Comme son frère et sa sœur, elle porte le prénom « français » avant son prénom russe.  
‹ Âge : Agée de dix neuf ans, elle est la dernière-née de la famille Romanov. Elle est née un douze novembre 1980 à Paris dans l’hôtel particulier de ses parents, ce qui fait d’elle une enfant du signe astrologique scorpion, un signe d’eau, d’où son appartenance à Rusalka, comme maison.
‹ statut civil: Célibataire endurci, en relation compliqué, fiancé, marié, ou en êtes-vous ?
‹ nationalité: Elle a la nationalité franco-russe, mais possède également la nationalité libanaise par sa mère (qui est franco-libanaise), mais elle se contente de dire Franco-Russe, et surtout, russe avant tout, elle n’est pas une Romanov pour rien, l’Empire des Tsar est à ses ancêtres.
‹ nature du sang: Son sang pur est aussi pur qu’il en est même impérial – que ça soit pour les moldus et les sorciers. Son père descend de la lignée Romanov, impérial russe, et sa mère est une sang pur franco-libanaise.

I / DE QUOI EST FAIT UN SORCIER ?
‹ don : Elle n’aime pas parler de de don, mais plutôt de fardeau. Si beaucoup de gens rêve de l’extraordinaire, sur ce point-là, elle aurait préféré être comme tout le monde ne pas avoir de particularité magique. Son don est extrêmement rare, et à part sa sœur aînée, personne n’en est au courant. Jemina possède un don de guérisseuse, c’est-à-dire qu’elle peut soigner toute chose vivante, mais cela a un prix – et Jemina ne veut pas le payer.   Elle l’a payé plusieurs fois, mais surtout il y a deux ans quand sa sœur est arrivée chez elles ensanglanté car elle avait été touchée par un sort perdu lors d’une bataille au ministère de la magie, et Jemina l’a alors soigné – au prix de longs mois de cauchemars et de paranoïa.
‹ patronus: Son patronus est un loup polaire, Mina adore cette bête qu’elle trouve « rassurante » car elle protège les siens telle une meute, et chez les Romanov, on a cet esprit de meute. Elle trouve la bête majestueuse, et le froid est un élément qui plait à Jemina.   Le loup témoigne de son tempérament protecteur envers sa famille, mais aussi de la fierté de la jeune femme, et de son tempérament agressif quand elle se sent menacée.
‹ animal de compagnie : Un animal de compagnie ? Exactement – avant Jemina avait une chouette rousse mais celle-ci a été mangée par un hippogriffe alors qu’il lui portait le courrier, tragique histoire. Mais, depuis peu de temps, elle est l’heureuse propriétaire d’un chat changeant, autrement dut un chat dont le pelage magique change de couleur en fonction de ses émotions, et qui peut également se fondre dans le paysage. Blanc quand il est apaisé et heureux, tantôt noir quand il a peur, en passant par toute une pléiade de couleur. Son petit nom est Oscar, Jemina aime ce prénom qui passe partout, et qui est facile à hurler quand il a fait une bêtise.
‹ option/cursus ou emploi: Elle suit actuellement des études Magie noire,  défense et sécurité et est actuellement en GRIVE soit le niveau supérieur aux ASPICS, elle est en premier cycle universitaire à Durmstrang et compte bien obtenir ce diplôme pour passer au supérieur et ainsi de suite.
‹ ancienne école et maison pour les étrangers: Jemina a suivi le chemin de ses frères et sœurs en passant par Poudlard – elle n’était pas première Romanov à y entrer, mais belle et bien la dernière. Sa famille en exil depuis la chute de l’Empire Russe en 1918 habite en Europe de L’ouest.  Pourvu d’un caractère  assez froid,  d’une volonté permanente de tout contrôler, et d’un goût prononcé pour la magie noire et la manipulation, c’est naturellement qu’elle s’est retrouvée à Serpentard
‹ baguette: La baguette de Jemina est un peu étrange. Elle mesure trente huit quatre. En bois d'amarante, un bois rare et précieux, elle est d'une couleur un peu différent. a une teinte caractéristique violette plus ou moins foncée. Sa couleur a tendance à foncer une fois le bois mis en œuvre, mais cette évolution est lente et demande plusieurs années. Au moment du sciage, le cœur fraîchement coupé est presque blanc, mais vire au violet très rapidement à la lumière. Aujourd'hui, elle est presque violette foncée. Sa baguette contient de la poussière d'écailles de Dragon mélangé avec un ventricule de dragon. Étrange cocktail pour une baguette assez dure à contrôler. C'est baguette d'attaque, et très rigide. Ce cher Gregorovitch a été surpris du choix de baguette, et dit qu'elle était dans son échoppe depuis longtemps, mais personne n'avait réussi à la tenir.
‹ clubs : Elle ne fait actuellement parti d'aucun club, mais risque bien d'en rejoindre un assez rapidement.
‹ traits de caractères: Mina pour les gens qui la connaissent bien – a un caractère assez particulier. Actuellement âgée de dix neuf ans, elle a passé la totalité de sa jeune scolarité à Poudlard dans la maison de Salazar Serpentard. Artiste dans l’âme et de nature plutôt solitaire, elle se réfugie dans le dessin et la peinture qui sont ses deux passions. Intuitive, elle aime se laisser guider par son imagination aussi bien dans la vie que dans ses créations. Cependant aussi soit-elle capable d’empathie, sa plus grande part d’ombre réside dans son caractère impulsif, et le fait qu’elle laisse les émotions régir sa façon d’être. Son imagination est souvent l’instrument de desseins plus sombre comme la vengeance et les calculs, car quand elle se sent blessée, et menacée, elle est une redoutable stratège qui est imprévisible et sournoise.
‹ description brève des relations au sein de la famille: Chez les Romanov, les relations peuvent être très compliquées. En vie, il reste ses parents, ses frères et sœurs et son grand-père paternel. Soit, Aleksei et Alba, ses parents, Andrei, son grand père, et Malachi et Rania, frère et sœur. Ce qu’il faut savoir, c’est que Jemina en veut énormément à sa mère d’avoir laissé les siens de côtés pour se concentrer sur le cause du Seigneur des Ténèbres, et d’ailleurs elle est désormais à Azkaban pour avoir tué un moldu – et torturé un sang de bourbe. Leur père, Aleksei est dépassé par cela et s’est toujours concentré sur son frère aîné et sur elle, abandonnant à Rania la tâche d’être la nouvelle femme de la maison.  Elle s’entend bien avec son père, mais aussi ses frères et sœurs mais à une relation complexe avec son grand père (comme sa sœur d’ailleurs), car il aurait préféré avoir des petits fils, et préférait que ses petites filles ne fassent pas d’étude mais fassent un beau mariage et fondent une famille, point de vue que Jemina et Rania n’apprécie pas du tout.  



‹ opinion sur l'ouverture de la SIMES: Je dois bien avouer que je suis heureuse que la SIMES ouvre, cela me permet un transfert scolaire, puisqu’après ma scolarité à Poudlard, j’ai été étudier une année à Salem et je n’y ai pas du tout apprécié l’atmosphère, trop « américaine » à mon goût. Bien sûr, avec mon nom de famille j’aurais pu avoir la porte ouverte, mais avec la SIMES c’est plus facile, et je ne serais pas la seule « étrangère ».  L’idée de ne pas être la seule à se perdre dans les couloirs me va, je n’aime pas trop l’idée que les regards puissent être braqué sur moi, j’aime être tranquille dans mon coin. Je trouve cette idée bonne – même si l’ouvrir aux sorciers d’origines moldues est dommage, et trahi l’esprit de Durmstrang. Mais je ne suis pas objective – moi je déteste les moldus.
‹ opinions politiques, en général. (sur le sang, les évènements en Angleterre, etc).:  Je vais faire simple : j’adore la politique. Cependant quand j’étais en Angleterre, je ne prenais pas part à cette guerre qui incluait le Seigneur des Ténèbres car j’avais l’impression d’être étrangère à ce pays, et j’essayais de ne pas m’y impliquer. Ce qui m’en a dégoûté, c’est de voir ma mère s’y plonger corps et âme oubliant même qu’elle avait une famille, donnant sa vie pour une cause et pour un homme. Cette guerre m’a privé de ma mère, qui a préféré ses idées à sa famille, et qui en paie le prix à Azkaban pour le restant de ses jours, çà cause de ses erreurs. Cependant, je suis contre l’accès à la sorcellerie aux nés moldus, pour la simple et pure raison que je déteste les moldus qui ont causé la déchéance de ma famille dans les années vingt.
‹ ambitions professionnelles: Je ne sais pas ce que je veux faire, c’est aussi simple que cela. J’ai choisi l’étude de la magie noire, et je compte peut être devenir aurors… pour ma part, je me vois bien auteur de livre sur la magie noire après avoir vécu de fabuleuses aventures magiques. Après, je ne sais pas. J’aimerais également faire de la politique – j’adore l’idée de faire ce métier. Je suis une fille qui a du charisme, et qui a du caractère, mais qui surtout qui est capable de manipuler les gens. En politique, pour faire sa trace, il suffit de faire croire aux gens que l’on connait que l’idée vient d’eux, et que c’est la meilleure chose pour eux, ainsi, vous pouvez faire passer n’importe quelle loi. Magique, non ?



"LAZARUS IS GONE" 
ETE 1997 CHEMIN DE TRAVERSE
C’était le chaos dans le monde des sorciers – ses parents ne cessaient de se disputer. « Il faut se battre » criait alors haut et fort sa mère, tandis qu’assit dans son fauteuil l’air impassible, Alekseï Romanov, héritier de l’un des plus grand empire au monde secouait la tête en disant : « Ce n’est pas notre guerre Alba. » Il était calme, et impassible. Dans la pièce voisine, Jemina était collé à la porte, la colère au ventre contre sa mère qui voulait les impliquer dans cette guerre qui n’étaient pas la leur. Sa famille aurait depuis longtemps dû retourner sur ses terres, les grandes terres du nord et de Sibérie, le froid russe était dans leurs veines. Soudain, Jemina fut tiré de ses pensées par sa sœur qui lui dit alors : « Dépêches-toi ! Nous avons rendez-vous au ministère dans une heure ! » Ah oui, le ministère, depuis qu’elle était sortie de Poudlard il y avait un mois, sa sœur ne cessait de lui dire qu’il lui fallait maintenant une place au ministère comme elle – ainsi elle suivrait une formation en « alternance ». Esquissant une moue boudeuse, elle la suivit, et elles se trouvèrent nez à nez avec Malachi leur frère, Mina dit alors, guillerette : « Tu viens avec nous au ministère ? » Son frère Malachi était le frère jumeau de Rania, mais ils étaient assez différents l’un de l’auyre et placé en perpétuelle compétition depuis leur plus jeune âge. On avait affublé Malachi du rôle de leader dans cet famille, celui de l’héritier mâle, tandis que Rania bien que du même âge héritait du rôle de mère de substitution pour les autres, et devait être responsable. Rania lui jeta un regard noir, ces deux là venaient de se prendre la tête plus tôt dans la journée. Jemina avait toujours été le trait d’union entre eux. Son frère acquiesça alors, et ils partirent tous les trois dans un grand silence.

[...] Malachi poussa Jemina au sol et tira Rania pour faire de même, mais ce fut trop tard. La grande sorcière brune aux yeux noisette laissa échapper un cri de douleur et tomba sur le pavé du chemin de traverse. Un sortilège perdu – des mangemorts en avaient après un groupe de sorcier, et le sortilège perdu avait frappé Rania. Tout était flou dans la tête de Jemina, et les échos semblaient lointain. Sa chute sur le sol l’avait un peu sonné, elle entendait son frère hurler :« Rania ! Rania ! » Elle écarquilla ses yeux, et fixa son frère qui semblait se tenir au-dessus d’un corps. Jemina fut pris comme une sorte de poussée d’adréanline et vint aux côté de son frère. Elle en eut le souffle quasi coupé, quand elle vit que Rania était étendue sur le sol et qu’elle saignait, pire qu’elle agonisait. Les larmes se mirent alors à couler sur ses joues tandis qu’elle tenait fermement la main de sa sœur. Malachi pris alors son pouls, il était faible. « Reste avec-moi Rania, je t’en prie. » murmura alors Jemina en pressant sa main dans la sienne contre le cœur de sa sœur, « Je t’en prie. » Elle ne la lâcherait pas, elle ne voudrait jamais la lâcher. Le lien qui l’unissait à sa sœur était trop fort, plus fort qu’avec n’importe quelle autre personne sur terre, d’ailleurs seul son sort l’importait, les autres personnes blessées durant l’attaque autour d’elle n’étaient pas importante, pour Jemina seul sa famille ne comptait, et cela serait toujours ainsi. Elle pleurait sur sa sœur, trop agonisante pour dire un mot. Son frère était debout, ne sachant pas quoi faire ? S’ils la bougeaient pour aller à Ste Mangouste, ça seraient trop tard. Mais, Jemina ne la lâcha pas, espérant de toute ses forces que tout redeviendrait normal, qu’elle serait seine et sauf, comme le chat quand elles étaient petites, lui avait survécu pourquoi pas elle.

Flashback - 1991
Le manoir Roamnov se dressait dans le nord de l’Angleterre, un petit manoir modeste mais dont l’extérieur était le plus majestueux de ses atouts. Un parc de deux ou trois hectares, avec un petit lac au fond du jardin. L’hiver il était parfois gelé et les enfants pouvaient s’en servir de patinoire. Dans cette famille, il n’y avait que cinq membres vivants ici -  enfin six si l'on compte le chat. L’hiver était bien amorcé, et le lac bien gelée. Deux petites filles y faisaient du patin à glace, comme leur ancêtre en faisait autrefois en Russie. Rania et Jemina avaient le sang hérité des plus grands empereurs russes, le froid ne leur faisait pas peur du tout. A côté d’elle, assise sur la glace, Neige – le chat de la famille, celui trop occupé à essayer de trouver un poisson dans le trou de glace qui était à côté de lui. Soudain, ayant aperçu quelque chose, le chat se pencha par le trou  sous le regard des deux enfants et tomba dedans. Rania s’arrêta brusquement et patina à toute vitesse vers lui, et à l’aide de sa baguette parvint à le faire sortir – un simple sortilège de lévitation. Mais c’était déjà trop tard, le chat trempé, gelée, grelottait, et miaulait faiblement. A grande enjambé, la petite Jemina arriva alors, et s’écria : « Pas Monsieur Neige ! » Rania le posa sur glace tandis que sa petite sœur le pris dans ses bras, « Reste avec nous Monsieur Neige, » dit-elle en murmurant. « S’il te plait… ».  Dans le bras, le chat eut comme un sursaut, et se remit sur pattes en ronronnant, sous les regards ébahi des deux petites sœurs et sorcières. « Qu’as-tu fait ? » dit alors Rania stupéfaite et effrayée en voyant le chat ronronner comme si de rien n’était pas les bras de sa sœur, « Et bien, je l’ai sauvé, c’est de la magie, non ? » dit alors la petite innocente. Rania attrapa la main de sa sœur et dit alors : « C’est impossible, et contre nature Jemina. Ne refait jamais ça, ne le dit à personne. » Elle regarda sa grande sœur effrayée, et hocha la tête pour dire oui. Depuis ce jour là, Jemina n’avait jamais utilisé son pouvoir de guérisseuse, jamais, et elle et Rania n’en avait jamais reparlé, mais pour sa sœur, Mina allait devoir enfreindre cette promesse.  


Une promesse, Mina avait fait une promesse à sa sœur six années auparavant alors qu’elle n’était qu’une gamine de onze ans qui était entrain de faire sa première année à Poudlard, elle lui avait fait le promesse de ne jamais se resservir de son « don » - dans années de recherches sans trouver quelque chose de concluant à ce sujet, elle murmura alors : « Je suis désolé Rania, mais je vais devoir enfreindre cette promesse. » Elle pressa sa main contre la sienne et y pensa de tout son cœur : elle devait guérir sa blessure, elle devait le faire. Elle avait beau avoir fait des recherches dans pas moins d’une centaine de livres, elle n’avait rien trouvé dessus, elle n’avait pas de mode d’emploi… il fallait qu’elle y arrive. Elle se persuadait que la magie n’était pas une chose qui requérait de l’intellect, mais qui fonctionnait bel et bien avec l’émotion. Elle se devait de trouver la force en elle pour la sauver – elle ferma les yeux, et murmura en boucle : « Allez, tiens le coup. Allez, tiens le coup. Allez, tiens le coup. Allez, tiens le coup. Allez, tiens le coup. », en boucle, en boucle, tel un refrain. Les yeux clos, elle senti sa sœur toussoter de nouveau, et quand elle ouvrit les yeux, la plaie béante et sanguinolente ce celle-ci n’était plus, il ne restait que le sang, et rien d’autre, la blessure était partie. Rania la fixait, comme si elle avait vu un fantôme et commença à articuler : « Tu n’as pas… » elle n’eut pas le temps de finir que Malachi venait au chevet de sa sœur, regardant la plaie inexistante et fixa Jemina qui restait muette, il dit alors à voix basse « Tu as fait ça ? » Il semblait complètement perdu comme si tout ce qu’il savait venait d’être remis en cause. Jemina hocha la tête pour confirmer.  Il la fixa un instant, et tendit sa main à Rania pour qu’elle se relève, laissant Jemina toute seule accroupie, fixant le sol. Une fois Rania sur ses deux pieds, il s’assura qu’elle aille bien – il n’y avait que très rarement des échanges complices entre eux, cette fois ne fit pas exception à la règle – il se contenta d’un regard, d’une question, d’un sourire, et d’une main sur l’épaule. Il regarda Jemina toujours accroupie par terre, et lui tendit la main pour la relever, elle l’attrapa et fut tiré vers le haut, où il l’attira dans ses bras. Jemina sentait comme les forces la quitter et s’effondra dans les bras de son frère, entendant vaguement sa sœur hurler quelque chose derrière. Et ce fut le trou noir.

[...] « Tu l’as tuée ! » hurlai la voix de Malachi, une voix lointaine, qui semblait revenir de loin. Mina ouvrit lentement les yeux, sentant que comme une intense fatigue, comme si ouvrir ses paupières relevait d’un insupportable défi. «  Je ne lui ai pas demandé de le faire ! » protesta alors Rania en larmes. Une énième dispute entre eux, et c’était Jemina qui en était le sujet cette fois ci. « Tu la manipule depuis qu’elle est née, elle fera n’importe quoi pour toi ! C’est de ta faute ! » Pesta alors son frère. Jemina essaya de se lever, d’ouvrir ses yeux, de leur parler. « Quoi ? Tu crois que j’ai voulu qu’elle fasse ça ! Quel genre de monstre es-tu ! » Entendit-elle Rania dire. « Si mère et père l’apprennent ? Si elle meurt ? Si elle devient folle ou je ne sais quoi ! » poursuivit alors Malachi, hors de lui. « Si tu savais ce qu’elle pouvait faire, tu aurais dû l’en empêcher ! Si quelqu’un l’apprend il vont croire que c’est un monstre, ils vont l’utiliser ! » Rania fit un pas en avant vers son frère « Ne crois-tu pas que je lui ait interdit de le faire ! Elle est entêtée – elle a le sens de la famille, elle ! » Protesta sa sœur en haussant le ton. Jemina n’avait jamais supporter de les voir se déchirer pour quoi que ce soit, tout ce dont elle avait toujours rêvé, c’était d’une famille unie. Elle rassembla toutes ses forces, et cria alors, toujours couché sur le dos : « ARRÊTEZ ! » Après avoir attiré leur attention, elle dit à voix plus basse : « Je vous en supplie, arrêtez. » Elle ne supportait pas ces disputes incessantes, cette lutte de pouvoir à laquelle ils se livraient depuis leur enfance, elle ne le supportait pas. Elle vit très rapidement arriver les deux à son chevet, un à gauche l’autre à droite, tout le temps. « Tu vas bien ? » s’enquit alors Rania, « Comment tu te sens ? » renchérit alors Malachi. Elle ouvrit les yeux, et se releva sur ses coudes tant bien que mal, elle dit alors : « Comme si le Poudlard Express m’avait roulé dessus, j’ai un horrible mal de tête, et la sensation d’avoir la tête qui va exploser. A part ça… ça va. » Elle esquissa un sourire à l’attention de son frère, puis de sa sœur. Elle les aimait autant l’un que l’autre, c’était sa famille. Elle était juste plus proche de Rania, mais si ça avait été son frère, cela aurait été la même chose, elle n’aurait pas hésité une seconde. Elle regarda Rania et dit alors : « Tu as l’air en pleine forme. » Un échange de sourire, « Je vais mieux que toi en effet. » Elle passa une main dans les cheveux de sa sœur, remettant une mèche au passage, « Ne refait jamais ça, d’accord ? » dit sa sœur, Malachi poursuivit en serrant sa main : « On a eu trop peur de te perdre, petite sœur. », Mina esquissa un sourire et dit alors : « Désolé de vous décevoir mais je le referais sans hésiter, pour n’importe lequel d’entre vous, avec la même détermination, et la même conviction. » Ils échangèrent un regard tous les trois, ils étaient une famille. Malachi dit alors : « Tu ne dois en parler à personne, d’accord ? C’est notre secret, les gens pourraient vouloir se servir de toi. » Elle acquiesça, « Je sais, je sais. » Elle esquissa une moue boudeuse. « Mais ça va très bien… » Rania dit alors : « Hors de question que tu remette ça. Une soupe, et au lit ! » S’écria sa sœur d’une voix autoritaire qui fit vraiment rire Malachi et Jemina. C’était ça que Jemina aimait le plus dans sa famille – les rires, la complicité, leur compagnie. Pour l’instant elle allait bien, mais cela ne durerait pas. Elle avait trop utilisé son pouvoir en une fois, sa sœur aurait dû ne pas y survivre, et Jemina l’a sauvé, pour ça, elle en a payé le prix. Des mois de cauchemars, de paranoïa, des mois à croire qu’elle était entrain de devenir folle – elle avait compris une chose, plus elle utilisait son pouvoir, plus elle devenait cinglée.

« Conjuring magic is not an intellectual endeavor. It's emotion. You must ask yourself, 'Why am I doing this? Who am I protecting?' Feel it. »



"BE ROYALS" 
OCTOBRE 1999 - DURMSTRANG

Les trois Romanov se tenaient sur le quai d’embarquement du bateau en partance pour Durmstrang, c’était une ambiance semblable à celle de la rentrée à Poudlard mais sur le quai, il y avait de multiple langage. On disait que dès que l’on mettait le pied sur le bateau, la barrière de langage disparaissait grâce à un puissant sortilège. Mina esquissa un moue boudeuse en dit alors :   « J’espère que je vais me faire des amis… » Rania pris la main de sa sœur comme si elles avaient six ans, c’était pour rire et dit alors : « Au pire, tu auras toujours ta bonne vieille et très sexy grande sœur ! » Elles rirent ensemble, et son frère ajouta alors : « Et moi je suis quoi ? » Rania le toisa comme à son habitude, et Mina ne lâcha pas la main de sa sœur, mais embrassa son frère sur la joue et dit alors : « Toi tu es le meilleur des grands frères ! » Il éclata alors de rire et ébouriffa les cheveux de sa cadette qui grogna alors. Ils étaient enfantins quand il étaient tous ensemble. Son frère les laissèrent alors : « Je vois des amis, je vous laisse. » Il embrassa Mina sur la joue et gratifia simplement Rania d’un signe de tête et d’un faible sourire. Ce n’était toujours pas l’entente parfaite entre eux mais c’était mieux que rien. Mina dit alors : « Attends ! » Son frère se retourna alors, et regarda sa sœur qui adopta un fier port de tête : « N’oublie pas, les Romanov sont de retour au bercail. » Elle prit son plus beau et plus fier port de tête, sa voix la plus vaniteuse qui soit et adressa un regard complice à son frère. Sa sœur à ses côtés fit de même et ajouta : « N’est-ce pas mon cher frère. » une voix princière et fière, avant qu’elles n’éclatent de rire et que Malachi le sourire aux lèvres s’en aille vers ses camarades. Une fois partie, elles restèrent toutes les deux, et Rania demanda alors : « Tu ne cherches pas Catrina ? » Catrina, l’amie d’enfance de Jemina. Elles s’étaient rencontrée durant les vacances d’été de la famille Romanov en Russie lors d’un dîner comme un autre, et immédiatement les deux petites filles avaient sympathisée et ne s’étaient pas lâché de l’été, ni même durant les étés suivant. Jemina haussa les épaules : « On verra bien si je la vois – y’a trop de monde pour chercher. Nous devrions y aller maintenant où nous allons rester sur le pont ! » Ce n’était pas faux, elles embarquèrent alors pour Durmstrang pour la première fois de leur vie.

[...] Plus tard, dans les couloirs du pavillon méridional consacré aux lieux de vie des élèves, Jemina passait par là, encore perdue et ayant de la peine à se familiariser avec les murs. Quant à lui, il se trouvait là, avachi contre un mur, le nez en sang et avec un mal aux côtes persistant, il fallait qu’il se relève et qu’il évite de croiser un professeur sous peine de finir puni car les bagarre sont durement punie dans ces murs. Elle cherchait la volière dans l’espoir de pouvoir envoyer une lettre à d’anciens camarades de classe de Poudlard qui n’avaient pas choisi de prendre part à la SIMES – mais elle était perdue. A l’angle du couloir, elle tomba nez à nez avec ce garçon à terre, et s’écria alors : « Nom d’une chouette ! Que vous est-il arrivé ? » Il leva la tête et vit une jeune fille qui lui était inconnu se soucier de son sort – si elle avait su qui il était, elle ne l’aurait sans doute pas fait. « Oh rien, juste un petit malentendu. » dit-il en essayant de se relever. Il se crispa et laissa échapper un petit cri de douleur. Elle s’approcha de lui, sorti sa baguette et dit alors : « Ne bougez pas, vous avez l’air d’avoir une côte démise ou quelque chose du genre ! Sans parlez de votre nez ! » dit-elle, un peu exaspérée comme elle l’était à l’accoutumée. Cela fit sourire Misha, « la rançon de la gloire. » Elle leva les yeux et le gratifia d’un regard noir – Jemina dans sa splendeur et dans toute sa responsabilité, elle détestait les bagarres et autres rixes. Elle pointa sa baguette vers ses côtes, faisant mine d’user d’un sortilège informulé pour les lui remettre en place, mais quand elle faisait ça, elle ne faisait qu’utiliser son don – de façon mineur, une côte légèrement démise ne lui demandait que très peu d’énergie. Mais elle était comme ça, avec ce besoin perpétuel d’aider les gens blessé, même si elle ne les connaissait pas. « Aïe ! » cri-t-il alors, tandis qu’elle le gratifia d’un autre regard noir. Misha compris qu’il avait à faire à une jeune fille de caractère, mais soudainement, la douleur disparu, et il palpa sa côte, plus rien, sauf ce nez cassé, mais il s’en chargerait plus tard. « Vous… vous êtes douée. Elève en médicomagie je suppose ? » Jemina esquissa un sourire, elle aimait les compliments, et elle les acceptait volontiers, mais elle n’était pas élève en médicomagie. « Merci, non, je suis élève en magie noir, sécurité et défense, mais ma mère m’a enseignée les sorts de bases. » Il arriva alors à se relever, sans l’aide de la jeune femme qui rangea alors sa baguette. « Merci beaucoup en tout cas mademoiselle… ? » Elle lui rendit son sourire, et répondit alors d’une voix fière mais sympathique : « Jemina Romanov. Et ce n’est rien, mais éviter les ennuis la prochaine fois… » Elle laissa sa phrase en suspend pour qu’il puisse y ajouter son nom, après tout elle venait de lui donner le sien, pas de raison qu’il ne lui dise pas le sien : « Misha Ellstörm. » Il lui tendit la main pour qu’elle puisse la saisir, ce qu’elle fit par pure et simple politesse. Il la serra poliment, et se pencha pour baiser la main avec courtoisie, et dit alors en la lâchant : « Ce fut un plaisir Mademoiselle Romanov. » Elle fut surprise par le baise-main, de la politesse pour Jemina, mais pour lui c’était une façon pure et simple de la draguer. Il était ainsi, à draguer les filles qui avaient du caractère, et celle-ci venait de lui sauver la mise.  Il la quitta alors, et parti dans la direction opposé à la sienne, se quittant sur ces mots. Elle l’entendit s’éloigner dans son dos, et Misha se dit une chose «  Si elle ne se retourne pas, c’est que je ne lui plait pas. » Il fit deux pas de plus, et la douce voix de Jemina lui dit alors, en se retournant : « Je cherche la bibliothèque – et je suis complètement perdue. » Elle esquissa une petite moue qui selon Misha la rendait encore plus craquante. Il se retourna avec un sourire, « Il se trouve justement que je dois aller rendre un livre, si vous voulez m’accompagnez ! » Elle sourit, et le rejoint rapidement. « Je crois que les vouvoiements ne sont plus de rigueur, non ? » Ajouta-elle avec un sourire. Misha ne put qu’approuver et ils partirent en direction de la bibliothèque de Durmstrang à l’opposé de là où Mina croyait qu’elle se trouvait.

[...]  Il attendit qu’elle soit seule pour aller la voir. Comment se connaissaient-ils alors qu’elle venait de débarquer à Durmstrang ? Et bien, il y avait maintenant quatre ans, il avait participer au tournois des Trois Sorciers – et était membre de la délégation de Durmstrang au côté de Viktor Krum – le sorcier sang mêlé de la délégation. Quelle poisse – mais il avait surtout fait la rencontre de Jemina Romanov – c’était un nom chez les sorciers d’Europe de l’est, elle faisait partie d’une ancienne famille royale. Ils sont sortis ensemble pendant la courte année qui lui avait été  impartie et puis, la relation longue distance s’est soldée par un échec cuisant – de plus il avait tendance à trop regarder les autres filles. Plus âgé qu’elle, le frère de celle-ci a assez mal vu leur relation. Aujourd’hui, il la retrouvait penché sur un livre dans la bibliothèque de Durmstrang. Il tira la chaise à côté d’elle et dit alors : « Tu sais que tu devrais surveiller tes fréquentations Mina. Ellström n’est pas la fréquentation la plus recommandable surtout quand on s’appelle Romanov. » Elle leva brusquement la tête et se trouva nez à nez avec son passé Niklaus Belyavksy – son ex-petit ami, et pas forcément sa plus glorieuse relation. Elle poussa un soupire : « Que me vaut cet honneur Belyavsky ? » dit-elle un peu las. Il s’assit juste à côté d’elle, « Je croyais que toi et moi on s’appelait pas nos petits noms Mina. » Il esquissa un sourire et se tourna vers elle, attendant qu’elle daigne tourner la tête vers lui, elle dit alors : « Oh, mais ça c’était avant. » Ils se fixèrent un long moment quand il dit : « Je dis ça pour toi – et ta famille – ils se fichent de la nature du sang et aiment bien les moldus, pour la réputation des tiens, tu devrais faire attention. » Elle ferma brusquement son livre, manquant d’écraser les doigts de Niklaus qui avait laissé trainer les siens près d’ici, et dit alors : « Tu crois vraiment que tu as des leçons à me donner en matière de réputation ? » Elle était un peu sèche, il ajouta alors adorant l’idée de la voir s’énerver : « Je n’ai pas de leçon à te donner mais je peux te présenter les bonnes personnes. » Elle haussa un sourcil, et poussa un soupire, repoussant le livre un peu plus loin sur la table, « Et depuis quand tu te soucis de ma réputation et de mes fréquentations ? » Il se rapprocha un peu plus d’elle, et dit alors : « J’ai jamais cessé de me soucier de toi Mina, jamais, quatre ans que je pense à toi tous les jours. » Des paroles, des paroles. Niklaus n’avait jamais vraiment su s’il s’était intéressé à elle pour son nom, pour sa famille, pour sa gloire, ou si il était réellement tombé sous son charme dès le premier regard dans la grande salle à Poudlard. Il ne savait pas, c’était toujours confus dans sa tête entre sentiment et rêve de grandeur. Pour Mina il avait été son premier amour « ne fréquente pas ce type – son frère est en prison et ses parents aussi » lui avait dit son frère, mais c’était justement ce côté mauvais garçon qui l’avait attirée. « Garde tes belles paroles. » dit alors Jemina en se levant. Elle lui tourna le dos, et il lui lança : « Tu ne peux pas te passer de moi Jemina ! » Bien sur, c’était sur le ton de défi.  Elle lui tourna le dos, laissant afficher un sourire qu’il ne verrait pas, non, elle ne voulait pas abattre toutes ses cartes, certainement pas.


III / MOLDU Y ES-TU ?
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MessageSujet: Re: THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.   THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. EmptyVen 3 Jan - 19:57

Qu'elle est belle THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. 2912861867 I love you
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MessageSujet: Re: THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.   THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. EmptySam 4 Jan - 19:45

Oh oui je suis belle !
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MessageSujet: Re: THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.   THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. EmptySam 4 Jan - 19:46

Et les chevilles THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. 227478986 THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. 227478986
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MessageSujet: Re: THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL.   THE FEAR THAT ONCE CONTROLLED ME CAN'T GET TO ME AT ALL. EmptySam 4 Jan - 19:47

Ah ah t'es jaloux ! Mas tu es beau assi Very Happy
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