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 - hear the thunder, see the stars.

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Catrina Ivashkov
Catrina Ivashkov




Spleinir
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  • ALOHOMORA



- hear the thunder, see the stars. Vide
MessageSujet: - hear the thunder, see the stars.   - hear the thunder, see the stars. EmptyJeu 2 Jan - 19:07

CATRINA 'CATE' IVASHKOV



‹ Nom :  Certains se font un nom par la puissance de richesse, d'autre pour leur renommée où leur lignée dite pure. Ivashkov. Un patronyme plutôt répandu en Russie, mais c'est néanmoins au son de l'art musical ou encore de la branche de la justice politique que l'on les reconnait le mieux. Un nom de famille comme un autre, que la blondinette est fière de porter bien qu'elle parte d'un fait qu'un patronyme ne fait aucunement un homme.
‹ Prénom(s)  : Il faudrait pour cela remonter à toute une explication antérieur à sa naissance. Cependant pour faire plus simple, elle porte le prénom d'une héroïne littéraire pour laquelle avait une affection toute particulière à l'époque d'où son choix pour Catrina. Bien que la plupart de ses proches la surnomme Cate. Sa seconde appellation - à savoir Mara - relève tout simplement d'un devoir de mémoire, un hommage puisqu'il s'agit du prénom de sa grand mère paternelle.
‹ Âge :  Contrairement à sa sœur ainée - née en Russie - Catrina a vu le jour sur les terres natales de sa mère soit un certain dix octobre à Stockholm (Suède). Elle est actuellement âgée de dix neuf années.  
‹ statut civil: Liberté du cœur aussi imprévisible que la liberté de penser. Aucun compte à rendre, voilà bien lointain que Cate à mis les histoires de cœur aux placards, c'est un sujet sur lequel elle s'expose très peu. En terme bref, un statut de célibataire dont elle bien heureuse pour le moment.
‹ nationalité: Native de la capitale suédoise d'où est originaire sa mère, elle a vécue néanmoins quelques années en Suède avant que ses parents ne s'installent à St Petersbourg.  Tout comme sa sœur, elle possède la double nationalité : russo-suédoise
‹ nature du sang: Une mère d'ascendance moldue, un père issue d'une union pure, Catrina provient d'une union dont l'ascendance est mêlée. Un détail sur la quelle elle ne s'arrête pas le moins du monde, tout comme les membres de sa famille.

I / DE QUOI EST FAIT UN SORCIER ?
‹ don : Vivre d'un commun accord avec le monde n'est pas toujours chose aisée, pour autant vivre avec une particularité rare peut s'avérer beaucoup plus difficile. Catrina possède le don de double vue ou dit du troisième oeil, une particularité magique héritée de la branche paternelle qui a vu sauté plusieurs générations. Peu répandu dans le monde magique, et surtout très mal perçu par celui-ci le don de voyance de Catrina a toujours été passé sous silence pour une disposition d'existence plus libre. Seul ses proches sont au courant de cette différence. Son don de voyance lui pert d'entrevoir par visions floues et de manière tout à fait énigmatiques des situations ou anecdotes qui auront lieu - de façon approximative - dans le future. Lorsque ses visions surgissent, les maux de têtes sont les premiers meneurs de terrain avant de laisser apparaitre l'insomnie.
‹ patronus: La nature de l'être animal qui prendra la lumière face à l'obscurité. Celui de la jeune Ivashkov prend la forme d'un lézard. Si on en croit les croyances des peuples amérindiens du sud, le lézard est messager protecteur des rêves ces derniers faisaient ombre à la réalité elle-même. Dotée d'une force mentale et d'une éternelle clairvoyance à l'interprétation des mots, le lézard guide l'esprit et la conscience au delà des apparences avec une ténacité et un art de douceur afin d'agir en toute prudence.
‹ animal de compagnie :  Lors de sa première entrée à Durmstrang Catrina se voit recevoir de la part de son père un harfang des neige. Ce rapace doté d'un plumage d'un blanc cotonneux et de quelques points noirs qui talonnent ses deux ailes possède un caractère à l'opposé de sa maitresse. Solitaire et versatile, il se montrer extrêmement possessif et sournois avec de parfaits étrangers. Au contact de Cate cependant, il dépeint une toute autre facette reposant sur la douceur et la recherche tactile de silence. Prénommé Ryne, ce dernier est un rapace avec lequel la méfiance est mère de sureté.  
‹ option/cursus ou emploi: Elle est actuellement en dernière année de GRIVE - plus communément appelé Grade en Recherche Intensive Véritablement Elementaire - où elle suit le cursus d'études sportive. L'année prochaine elle entrera dans ligne droite du prochain diplôme, mais pour l'instant elle se concentre sur l'année en cours toujours au sein de la maison des Sleipnirs.
‹ baguette: Selon les plus grands fabricants de baguettes, ce sont ces dernières qui choisissent leurs sorciers. Forgée dans du bois d'érable pour souligner le savoir et la sagesse, la baguette de Catrina mesure trente centimètre et demi et contient un ventricule de cœur de dragon. Un outil magique dont elle ne se sépare jamais, elle a des prédisposition pour les sortilèges et les enchantements.
‹ clubs : Si la plupart des étudiants de Durmstrang se voient affectés à un club à proprement parlé en vue de leur passion ou encore de leur activité de prédilection, Catrina de son coté fait partie intégrante de l'équipe de quidditch de sa maison celle des Sleipnirs. Batteuse de son équipe depuis sa deuxième année, elle renouvelle chaque année sa candidature.
‹ traits de caractères: Intuitive, clairvoyante, songeuse, calme, douce, diplomate, méfiante, altruiste, silence, humble, simple, réservée, battante, empathique, compréhensive, pondérée, prudente, timide, expose peu ses propres émotions, forte mentalement, impulsive, déterminée, intellectuelle, rationnelle, téméraire, solitaire, implicite, attachante, communicative, sensible (...)
‹ description brève des relations au sein de la famille: Les Ivashkov sont connus pour être une famille à la fois discrète et efficace mais surtout pour son sens du devoir et du soutien envers autrui. D'ascendance mêlée, la famille Ivashkov est une famille avant tout soudée qui depuis de nombreuses années a su se faire un nom tant par la branche de l'art que celui de la justice magique. Bien que la branche maternelle soit quelques en rupture de lien, la branche paternelle en revanche se veut décimée un peu partout. Entre Catrina et Olivia c'est un front d'oppositions de différences que tout pourrait séparer, seulement c'est surtout leur relation fraternelle qui fait foi. Proches en dépit des divergences, la famille est un avant tout une collectivité de confiance et non jugement.



‹ opinion sur l'ouverture de la SIMES:  Certainement une grande opportunité pour l'ensemble du corps enseignants, une chance pour les élèves venant du monde magique, une possibilité d'ouverture au monde dans son intégralité. Diversifié les horizons de chacun et même peut être de pouvoir améliorer l'entente entre les trois écoles. Personnellement je n'ai rien contre l'ouverture de la SIMES bien au contraire, cela peut permettre de bonnes surprises comme des mauvaises.
‹ opinions politiques, en général. (sur le sang, les évènements en Angleterre, etc).:  Le loisir de se prononcer sur ce sujet ? Chacun à ses propres opinions, ses pensées propres. J'espère seulement que l'état des choses ira enfin en faveur d'une paix et d'une tranquillité , que les choses se poseront enfin pour eux. Quand à la situation de l'ascendance, je suis effectivement pour la mixité et la diversité. Une pensée crédule pour certains mais ces derniers ignorent alors tout de ce qui peut en ressortir. Le mal est partout qu'il soit d'un coté ou bien d'un autre, les deux bords finissent toujours par se retrouver.
‹ ambitions professionnelles:  Là où mes parents aimeraient me voir grandir, mes espérances n'ont fait que persévérer. S'ils me voyaient tous deux au sein du gouvernement en tant qu'émissaire ou alors professeur de runes, la vérité est telle que je n'ai jamais pu me passer de l'adrénaline et de mon bon vieux balai. Professionnellement j'espère pouvoir obtenir un poste au sein d'une équipe de quidditich, je touche du bois car après tout l'avenir réserve tout un tas de choses surprenantes quelques fois.


Spoiler:
Wizarding Supremacy - 2013/2014


Dernière édition par Catrina Ivashkov le Ven 3 Jan - 22:26, édité 10 fois
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Catrina Ivashkov
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Spleinir
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  • ALOHOMORA



- hear the thunder, see the stars. Vide
MessageSujet: Re: - hear the thunder, see the stars.   - hear the thunder, see the stars. EmptyJeu 2 Jan - 19:08


II / ON RECOLTE CE QUE L'ON SEME
Sèche les pleurs par les rires, tout comme une fleur s’épanouit. Avec le temps et de la patience, tu apprendras à faire preuve de confiance. L’art de la tolérance vaut exactement le même titre que celui qu’est le silence. Du haut de la grande fenêtre du salon, tu peux entrevoir la neige tomber. Son manteau d’un blanc cotonneux est magnifique et produit une parfaite rupture en le soleil de l’été passé. Il a passé bien trop rapidement selon toi, mais dans le fond tu apprécies ce renouvellement qui n’est ni plus ni moins que la naissance d’un nouveau cycle que se perpétue. La chaleur de la pièce est agréable et tes mains posées sur le rebord de la fenêtre sentent la morsure de l’hiver. Un temps capricieux et imprévisible. Tes prunelles tachetées d’ambre ne quitte pas leur point de chute, droit devant face au grand sapin qui prône en parfait roi de la forêt dans le jardin sous les quelques rayons de soleil qui se filtrent un chemin parmi les épais et nombreux nuages. Ton imagination déborde d’envies et d’ambition, tel est ta conscience d’enfant mais tout à l’intérieur de toi-même est pure rationalité et calme. Des bruits de pas. Quelqu’un descend les escaliers sont le plancher en bois ne cesse de grimacer. Les vieilles habitudes ont la vie dure après tout. Les yeux toujours rivaient au dehors, tu entends la voix de tendre intonation de ta figure maternelle. « Cate ? ». Sa voix est un don angélique que n’a cessé de te bercer tout au long de ton existence et tu espères qu’elle le fera encore. La beauté de ta mère témoigne des origines suédoise présentent dans la famille et sa peau de porcelaine et ses joues roses te rappelle combien sa douceur est une vertu qui manque de plus en plus dans le monde. « Catrina ? ». Elle ne t’appelle jamais ainsi, le diminutif raisonnant comme un mot doux à tes oreilles, elle te sort de ta songerie passagère. Tu te retournes pour fixer son visage familier et empreint d’une certaine force intérieur. Elle s’accroupit à ta hauteur, passant une main dans tes boucles blondes, seul trait héréditaire physique que tu lui dois. « Laisse-moi deviner, tu  étais en pleine conversation avec tes pensées ? ». Te dit-elle en un sourire amusée en replaçant une mèche rebelle derrière ton oreille. Tu te contentes d’hocher la tête doucement laissant tes traits enfantins s’effacer au profit d’une expression faciale plus sérieuse, plus teinté de réalité encore. Les membres de ta famille connaissent l’ampleur du talent que tu peux cacher, c’est un éclat de savoir que tu domines jusque-là mais cela ne se fait jamais sans mal. « Regarde-moi Cate … ». Elle savait si bien mettre des mots sur tes silences tout comme ton père savait apprécier l’apaisement qu’elle lui procurait d’un simple regard. Tes pupilles se glissent doucement mais certainement sur celles de ta mère, qui serrent tes mains dans les siennes. Ses longs doigts fin et gracieux en fond d’elle une grande musicienne classique en Russie, bien loin des pays du Nord où elle a autrefois grandit. « Ne perd jamais l’objectif de tes pensées ma chérie et souviens toi … ». « Les mots ont un pouvoir insoupçonnés, celui de pouvoir changer les choses. ». Souffles-tu doucement comme si tes propos avaient dépassés ta pensée. Tu connaissais cette phrase par cœur pour avoir lu tout un tas de livre et pour avoir entendu les récits que te contait ta mère sur l’existence et les légendes d’anciens sorciers. Des déductions écrites de manière universelles, des lignes bien trop sujettes à une vérité que certains d’entre nous cherchent à cacher. Ta mère hoche lentement la tête avec lenteur avant de te prendre dans ses bras pour te bercer doucement d’un amour aussi implicite qu’explicite. Soudainement, la porte principale de la demeure familiale claque en un bruit sourd. Des chuintements de chaussures. De nouveau le vieux plancher se montre grincheux, ta tête se tourne en direction de l’entrée du salon. « Cate ! ». L’exclamation ravit de ta sœur ainée se lit sur son visage encore poupin bien qu’elle ait deux années de plus que toi. Ta mère s’éloigne quelque peu juste à temps pour laisser ta sœur te prendre dans ses bras. « Je suis heureuse de te revoir, les vacances me paraissaient tellement lointaine ! Mais je suis là et d’ici quelques mois ça sera ton tour de faire ton entrée à Dumrstrang ! ». Tu mêles ton sourire à celui d’Olivia. Vous aviez beau être différentes l’une de l’autre, vos points de divergences faisaient parler tout la complicité qui vous unissez depuis ta naissance. Tu acquiesces avec ferveur tout en serrant à ton tour ton lien fraternel. « Allez vient Liv, allons dehors j’ai quelque chose d’important à te montrer ! ». Et c’est sur ces dires que tu traines ta sœur jusque dans l’entrée pour mettre vos manteaux afin de vous rendre dehors, où la neige laisse encore son propre manteau blanc s’étendre un peu plus. Sèche les pleurs par les rires, tout comme une fleur s’épanouit. Avec le temps et de la patience, tu apprendras à faire preuve de confiance. Ton regard s’attarde alors quelque peu sur une jeune pousse fertile qui subsiste en dépit de la rudesse de l’hiver. Un sourire s’étire sur tes lèvres malicieuses.

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Tes cheveux cascadaient sur tes épaules, ton visage enfoui dans un épais ouvrage poussiéreux que tu avais emprunté à la bibliothèque quelques jours plus tôt. La senteur des pages te procurait un bien être coutumier qui avait une tendance non négligeable à te ramener à une période antérieure de ton enfance. Adossée contre un grand chêne au tronc centenaire, tu tournes une énième page de ton livre en sentant les rayons du soleil de la saison automnale caresser ta peau légèrement froide. Tu avais toujours eu les mains froides et ton père te disait souvent que c’était parce que tu avais le cœur chaud. Une rengaine proverbiale qui te faisait rire et même encore aujourd’hui. A ton coté repose sur tes genoux, la tête de ton meilleur ami qui prend le temps de sommeiller comme pour capturer le temps d’une fatigue qu’il ne pourra jamais retrouver la nuit passé. La nuit était pour toi synonyme d’obscurité, de brume et de cauchemars qui ne cessaient de se multiplier au fur et à mesure des semaines qui s’écoulaient. « Ton fichu livre fait de l’ombre au soleil et donc m’empêche d’en profiter ! ». Jure ton meilleur d’un ton râleur et ironique à la fois. Vadim se fichait éperdument de savoir si le soleil était présent ou non, son caractère je m’en foutiste n’entravait en rien son existence. Il vivait tout simplement en parfait reclus égoïste et bohème qu’il était. Sa présence au sein de la maison des Zmeis ne dictait aucunement sa conduite, il était tout l’opposé des vertus et des défauts qu’on infligeait à cette maison. Une rupture qui vous a toujours faire rire. Tu dégages légèrement ton bouquin tout en déposant le sommet de ton crâne contre l’arbre, un sourire amusé naissant sur tes lèvres. « D’ailleurs il parle de quoi ce livre ? ». Te dit-il en te chipant l’ouvrage des mains tandis que tes paupières se ferment pour profiter de cette quiétude intérieure que t’offre ce silence et la présence de Vadim. Ce dernier est toujours la tête couché sur tes genoux et semble également perplexe quant au contenu des lignes de ce livre. « Bon je laisse tomber, ce livre est pas fait pour moi. ». Son timbre de voix est tout simplement empreint d’une certaine paresse alors qu’il s’est se montrer assidu au travail. Les vieilles habitudes ont la vie dure après tout. « Tu pourrais, si tu t’en donnais au moins la peine. ». Dis-tu doucement tout en rouvrant les yeux. Cependant la moue du jeune brun provoque un sourire de ta part qu’il finit par rejoindre. Une voix tonitruante et lourde s’éveille alors parmi les arbres entourant le parc. De la colère, de la rancune, tu n’aurais su le dire mais elle est assez imposante pour piquer ta curiosité. Vadim se redresse rapidement tout en te proposant sa main pour t’aider à te relever. La saisissant, vous vous approchez légèrement du sous-bois du domaine magique où semble se regrouper tout un tas d’élèves. L’évidence de dire qu’il s’agissait des détenteurs du symbole du croc du dragon serait un cliché, mais c’était une vérité inutile à nier. Souvent connus pour être des êtres impulsifs et brulants sous la chaleur ardente de leurs émotions du moment, cela n’étonnait guère. Ils étaient une dizaine dont deux d’entre eux, un garçon et une fille rugissaient d’une intonation colérique au respect d’une ascendance désormais factice de nos jours. D’un même regard commun, vous décidez de rebrousser chemin lorsque la voix murmurée de Vadim retentit à ton oreille. « Attend, c’est Lupesco. ». La main droite appuyée sur une roche, tu fronces légèrement les sourcils. Les deux jumeaux Lupesco sont là, à encore faire parler d’eux comme un loup hurle à la pleine lune pour marquer sa présence. Tu avais déjà eu quelques confrontations de défi avec sa sœur Viktoria, mais le frère de cette dernière avait bien changé depuis l’enfance. Tes prunelles étaient rivées sur les traits carrés de son visage, et alors tu compris très rapidement que ta vision le concernait bel et bien. Ton regard semble avoir attiré le sien car son intention est désormais en train de te fixer. « J’ai l’impression que ce griffon nous a repérer. ». Tu hoches lentement la tête tout en le considérant d’un regard neutre et versatile. « Un griffon ? ». L’interroges-tu tout en rigolant discrètement. «  Un surnom comme un autre, en tout cas fait quand même attention à tes arrières. ». Son expression sérieuse se voulait protectrice comme il avait toujours été, mais ton intuition dictait tout autre chose à ta conscience. Un voile blanc danse devant tes yeux et tu passes une main sur ton visage.  « T’inquiète pas pour ça, je l’ai toujours fait. ». Tu jettes un dernier regard derrière toi, et tu n’es pas réellement surprise de le voir à l’endroit où tu observais la scène quelques instants auparavant.

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Le souffle de ta respiration est légèrement saccadé. Assise dans ton lit dont tu rabats les couvertures, tu passes une main dans tes cheveux légèrement humides par des sueurs froides qui traduisent une fois de plus l’effet des cauchemars. Ces derniers influent sur ton sommeil d’une manière qui se révèle de plus en plus difficile à dompter. Jusque-là ton don de voyance n’a jamais été aussi imprévisible, tu es toujours parvenu à le dompter, à l’apprivoiser comme te l’avait appris la grand-mère de ton père durant ton séjour au Danemark lorsque tu étais encore une fillette. Un temps encore où tu percevais à mal cette différence, une particularité qui pouvait faire de toi un phénomène de foire, une âme de divergence au milieu d’un flux de sorciers interprétant à mal ce don de double vue. Depuis l’eau avait continué de couler sous les ponts. Ta perception des choses étaient totalement mesurée, presque compliquée à comprendre mais tu savais y faire. Enfilant un gilet en laine pour couvrir la chair de poule qui parcourt le long de tes bras, tu te lèves doucement sans faire de bruit pour quitter la chambre, en direction du salon commun. Au sein de ce dernier, réside une énorme cheminée dont l’antre est animé par l’amas de flammes qui flambent sous l’assaut de couleurs chaudes et rassurantes. Une image qui apaise quelque peu les battements fous de ton cœur. Tu prends place sur l’un des fauteuils en velours au couleur du temps influent de la Russie, recroquevillant tes pieds sous tes genoux, les bras croisés sur ta poitrines. La chaleur du feu qui crépite semble être un point d’ancrage à tes nombreuses questions du moment. Un instant de tranquillité qui n’est on ne peut plus salvateur à ta conscience fatiguée. Les cernes présentent sous tes yeux sont d’une couleur beaucoup plus prononcée que la veille, mais tu sais que seul le repos sera le remède à tes maux. L’insomnie demeure ton pire ennemi depuis quelques mois, le sommeil se faisant rêve et la fatigue plus lourde à chaque jour qui passe. Au bout de quelques minutes, à force de toiser d’une œillade fixe le feu s’agiter, tu commences à te laisser bercer par cette image. Ta vision se brouille légèrement alors que tu luttes pour garder l’éveil. Seulement, la fatigue prend les devants sans te demander ton avis et tu sombres dans le noir d’un sommeil lourd, presque épuisant. Il est rare que tes rêves soient réels. La plupart du temps tu ne te souviens que de tes cauchemars, résultats des visions brumeuses que ton don te dépeint. Un bien être t’envahit alors que tu sens des rayons de soleil parcourir ta peau. Tu sais alors que ta conscience dérive vers l’état d’inconscience où seule l’imagination qui borde les rêves à tous les droits. Des droits qui sont selon le bon vouloir de celui qui ne cesse de diriger cet univers qui n’est pas le tien. Un rire narquois, une sonorité qui t’est coutumier et qui résonne très souvent dans ta tête même lorsque tu es éveillé. Tu n’as aucun doute sur son identité et sa réplique emplit d’assurance te le confirme. « Je t’avais bien dit que je reviendrai d’ici peu, non ? ». Ce n’est pas une question, mais une certitude. Tes pieds nus caressent la pelouse fertile qui se trouve sous tes pieds. Tu ne fais plus réellement attention à ses paroles, car ton intention est captivée par la réelle teneur de l’environnement qui s’épanouit devant toi. Un jardin dont l’air pur et parfumé te ramène à ton enfance et la senteur florale du coquelicot est la première que ton odorat reconnait. Un maigre sourire mélancolique se dessine sur ta bouche alors que ses mains enserrent ta taille comme pour te rappeler sa présence en ces lieux. Un lieu qu’il a lui-même interpréter à sa manière. « N’oublie que je suis là quand même, il serait dommage de dire adieu si vite à ton fantasme ! ». Te murmure-t-il ironiquement à ton oreille alors que tu lui assènes un coup de coude dans les côtés tout en marchant de quelques pas pour mettre de la distance entre vous. « Remet les faits dans leur contexte Lazar et surtout n’inverse pas les rôles. Tu viens uniquement me visiter en sommeil pour éprouver un sentiment intérieur qui t’échappe au réel. Dis-ce que tu veux, prétend toutes autres choses … ça ne changera rien. ». Déclares-tu doucement tout en haussant les épaules. Tu lui avais évité le pire devant l’antre des dragons il y a de cela quelques semaines. Un laps de temps suffisant pour qu’il commence à venir perturber tes rêves et puis finir par te toiser d’une manière étrange une fois le quotidien retrouvé. Tu t’accroupis légèrement pour observer d’un peu plus près la vision d’un coquelicot qui se balance de gauche à droite. Un spectacle simple qui avait le don de te faire sourire lorsque tu étais encore une petite fille. Un vestige pas si lointain que cela dans le fond. Un sourire sincère se présente sur tes lèvres, une esquisse qui n’échappe pas le moins du monde à ton compagnon. Ce dernier se baisse à ton coté. « Parle-moi de ce qui te fait sourire ainsi ? ». Tu poses ton regard sur son visage. Il était détendu, calme. Bien différent du comportement exécrable qu’il peut avoir au quotidien. Tu secoues la tête amusée en songeant au surnom que lui donne Vadim. La divergence des rêves savait montrer une vérité sur laquelle Lazar avait tendance à se méprendre.



Dernière édition par Catrina Ivashkov le Jeu 9 Jan - 19:45, édité 3 fois
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