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friendship beyond the field works too.
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Le vent joue dans ta chevelure d’une manière habituelle mais c’est agréable de pouvoir sentir la brise sur ta peau. Un vent à la fois froid mais dont l’odeur reflète quelque peu la fin d’un hiver pour embrasser la période chaude de la renaissance du printemps. Assise dans les gradins du terrain de quidditch, tu regardes certains membres de ton équipe se renvoyer le souaffle, un jeu d’équipe et de tactique dont il avait le secret. Aujourd’hui le temps se prêtait à l’entrainement, mais ce dernier était loin d’être coutumier car d’un commun accord avec l’équipe des Rusalka, vos deux équipes avaient décidées de s’entrainer ensemble. Une perspective de jeu que tu appréciais dans le monde sportive, du fair-play, du partage le tout dans l’unique but de s’améliorer les uns et les autres. Ta présence dans les gradins résultait d’un entrainement terminé pour toi et ton coéquipier car en tant que batteur la force de maitrise se travaillait à la fois sur la terre ferme et dans les airs. Cela faisait environs à peine cinq minutes qui tu étais assise mais tu devais te l’avouer un peu de repos même partiel n’était jamais de refus. Le capitaine de ton équipe était le genre de personnage posée, compréhensive mais irréprochable sur le bien-être et le potentiel de ses troupes. Une pensée qui te fait rire lorsque tu y songes. Ton partenaire te donne un léger coup de coude, tout en te désignant les deux autres batteurs de l’équipe des sirènes. A votre image, ils possédaient tous deux des atouts très avantageux et demeuraient des adversaires pour le moins coriaces mais jusque-là tu ne parlais que très peu de ton jeu, jugeant qu’il était assez analytiques lorsque tu étais en pleine action sur le terrain.  Tu échanges un sourire complice avec ton camarade, ce dernier se levant pour rejoindre les vestiaires avant certainement de vaquer à ses propres occupations. Tu passes une main dans tes cheveux pour les rassembler en queue de cheval plus serré lorsqu’Ulrich se dirige en ta direction. En dépit de vos deux caractères bien distinct l’un de l’autre, tu savais apprécier ses talents de sportifs. Une entente qui semblait accorder ses violons et qui était désormais plus ou moins posée car si certains porter en haute estime le sang-pur, toi en revanche tu t’en contrefichais pas mal. « Tiens salut Ulrich, même après le fil à retordre que je t’ai donné tout à l’heure tu en redemandes ? ». Le taquines-tu en tout bien tout honneur. Un sourire se dessine sur tes lèvres et tu secoues la tête tout en prenant à ton tour la sortie du terrain. Vadim – ton meilleur ami – était également membre de la famille Licshka et bien qu’il soit bien différent de ses cousins sur le plan du comportement leur couleur de cheveux en revanche possédait le même éclat. Un détail égaré parmi tant d’autres. «  Désolé mais mon entrainement s’arrête ici pour aujourd’hui … ». Lui dis-tu tout en soupirant, toujours l’expression amusé accroché à tes traits. Ton état de fatigue ne se lisait pas trop encore sur le filon de ta vision mais ton corps lui était aussi épuisé que ton esprit alors tu évitais de trop tirer sur la corde.

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« Pourquoi, j’ai l’air de quelqu’un qui n’en a pas eu assez ? ». Tu ne pus que réprimer un énième sourire amusé. Ulrich était un digne descendant de sa famille, à ne jamais rien lâcher. A toujours être partout à la fois où il peut l’être. Une dynamique qui faisant de lui un très bon adversaire et un très bon coéquipier. Le tandem que formaient les deux batteurs d’une même équipe pouvait tout changer au cours d’un match. Leur complicité, leur animosité, leur esprit d’être en parfaite équilibre, d’être complémentaire. Tu avais cette sensation à chaque fois sur le terrain avec ton partenaire et cela était sans le moindre doute le cas pour la jeune blonde. Les Rusalka étant l’une des équipes dont l’issue d’un match pouvait être plus difficile à évaluer. Les entrainements communs t’avaient bien appris des choses et en particulier une règle à ne jamais négliger : celle de sous-estimer ton adversaire. Tu ne le faisais jamais – et ce peu importe la personne ou encore la situation – ton esprit étant bien trop altruiste et rationnel à la fois. « En toute honnêteté, il est très rare que tu en ais assez. Tu es plutôt celui qui relance la concurrence ou bien l’équipe donc cela laisse place à de la supposition … ». Dis-tu tout en haussant les épaules. L’expression de ton visage ne de départie guère de son accent jovial et posé, et ton rire non plus d’ailleurs. Il était vrai que comme beaucoup des familles issus d’une ascendance dite pure et royale du Nord, Ulrich n’appréciait guère les sorciers issus d’une toute autre condition de sang et de vie. Vous étiez deux êtres humains dont les mondes divergeaient complétement, dont les directions et les ambitions demeuraient bien distinctes mais cela semblait être passé sous silence lorsque vous conversiez. L’entrainement et la passion pour le sport qu’est le quidditch  semblait avoir occulté toutes ses différences pour ne laisser place qu’à l’entente cordiale qu’était l’amitié en tout bien tout honneur. Si le paternel de Vadim tenait rigueur à son fils de ses amitiés avec les nés moldus, ses autres parents ne dérogeait guère à la règle. Ce qui expliquait pourquoi l’entente demeurait si tendues entre Vadim et le restant de sa famille. Loin d’être portée sur l’importance d’une ascendance, tu restais l’enfant ouverte d’esprit et altruiste que tes parents t’avaient appris à être. Le bon comme le mauvais résidait partout. Peu importe sa provenance, peu importe l’appellation de son patronyme. « Ahah, je viens en paix, rassure toi … Les bras me tombent à moi aussi … On a bien bossé je trouve. ». Plusieurs de vos coéquipiers respectifs vos saluaient, songeant eux aussi à retrouver les bienfaits d’un calme et d’un repos bien mérité. Tu appréciais cela chez Ulrich. Il était franc dans ses manières de faire, du moins lorsqu’il dialoguait avec toi. C’était un élément important dans son équipe, au même titre que tu parvenais à canaliser les membres de ta propre équipe. Tu hochas la tête pour contribuer à partager son avis lorsqu’il saisit ton sac de sport. Tu arquas légèrement un sourcil en le regardant, guettant une réponse explicative de sa part. « Cela te dit que l’on s’assoit quelque part tranquille ? j’ai des cookies et de la bièraubeurre dans mon sac, normalement tu ne PEUX pas refuser ! ». Sa moue espiègle te fais sourire quelque peu alors que tu lèvres les yeux au ciel. « Tiens donc cela signifie que les filles sont goinfres et qu’elles ne peuvent pas dire non au péché de gourmandise ? ». Répliques-tu d’un air posé en croisant les bras contre ta poitrine. Tu la jauge avec calme l’espace de quelques secondes avant de rire à nouveau tout en prenant ton balai dans ta main droite. « Très bien, tu marques un point ! Et puis ça sera l’occasion de discuter un peu ! ». Tu emboites le pas en direction de la sortie du terrain qui mène tout droit sur le domaine du parc. Le ciel était encore bien clair et un vent agréable se profilait de nouveau. Tu callas ta marche sur le rythme de ton camarade. « Les paris de votre prochain match vous nomme déjà vainqueurs ? ». La prochaine rencontre sportive se jouait entre l’élément de l’eau et de la terre. Rusalka contre Duergar. Tu ne pariais jamais sur ce genre de chose, tu trouvais cela inutile mais en parler pouvait être intéressant pour comprendre le jeu d’une équipe.

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Le fair-play était une facette de la compétition, rare de nos jours certes mais qui n’en demeurait pas moins très important pour la poursuite d’un match. Loin de ressemblait à la fragilité féminine de ta sœur ainé, ton coté garçon manqué avait fait de toi une casse-cou étant plus jeune. Une fillette aux pommettes roses et boucles blondes qui n’avait guère froid aux yeux pour se jeter à corps perdue dans une bataille de boules de neiges ou encore pour se salir les mains devant la masse de travail à faire. Le sport était une discipline dont l’adresse te paraissait naitre entre l’alchimie et la passion, des détails que tu semblais partager avec les joueurs de quidditch. A sa manière, Ulrich ne dérogeait pas le moins du monde à ses règles et chaque énergie était bonne à travailler, à approfondir pour donner le meilleur. Vous étiez sur la même longueur d’onde là-dessus. « Je reste tout de même un homme avec ses limites physiques… Mon postérieur ne se remettrait pas d’une seule minute supplémentaire sur ce balai … ». Tu regardes alors les deux balais que tu tiens dans tes deux mains tout en secouant la tête, l’air moqueur car tu comprenais très bien ce qu’il voulait dire. Reconnaitre ses peurs et ses limites faisaient de vous un meilleur élément pour votre équipe. Des paroles que te répètent encore et toujours le frère cadet de ton père. Un joueur sportif de quidditch désormais entraineur de l’équipe nationale de Suède. Un poste pour lequel tes prunelles d’un brun d’ambre pétillaient rien qu’en y songeant. Tu en profites alors pour lui lancer une réplique interrogative juste destinée à plaisanterie fortement banale qui n’en restait pas moins amusante d’un certain point de vue. «  Non, cela signifie que je sais que TU es une goinfre ne pouvant dire non au péché de gourmandise, nuance. ». Te dit-il tout en te gratifiant d’un clin d’œil. Tu avais perdu une occasion de te taire, cependant tu ne pus réprimer un rictus amusé  d’autant plus visait juste. A croire qu’il te connaissait assez bien depuis qu’il était venu vers toi pour engager une conversation il y a de cela quelques temps déjà. Loin d’être à l’ombre de certaines jeunes filles du domaine, tu ne te privais jamais d’une bonne douceur et ce sans jamais rien regretter. Le sucre n’était pas spécialement des mets de prédilections mais tu en appréciais certaines, alors pourquoi y renoncer après tout ? Tu hausses les épaules, une expression légère accroché à tes traits. « Bon d’accord, tu as peut être raison mais c’est l’un des pêchés ayant également un peu de place pour la vertu finalement. ». Ton intonation de voix est posée et retrouve des attraits de jovialité qui avaient su disparaitre depuis quelques jours. La simplicité d’une compagnie amicale avait le don de rendre tout plus simple quelques fois. Encore une fois, cette légèreté avait le don de te souffler combien le cousin de Vadim pouvait lui ressemblait sur bien des traits. Tu avais entendu les nombreux propos grincheux que Lazar énoncé à l’égard d’Ulrich, ou encore les murmures de couloirs qui résonnaient lorsque les familles nordiques demeuraient au cœur de la discussion. Des apparences pas toujours fondées et surtout bien contrastées par la réalité. Tout en vous installant sur une pierre plate avoisinant le lac du domaine, tu sens le vent caressait ton visage et cela te fait du bien de pouvoir profiter d’un temps pareil surtout à cette période de l’année. Installé aux côtés du jeune blondinet, tu en profites pour savoir si les intérêts des paris est toujours au centre de la curiosité de son équipe. Tu en étais peu friande, mais ce genre de conversation te rattrapait toujours dans les vestiaires comme dans la zone des gradins. « Les paris oui, après… Les deux équipes ont des petits nouveaux cette année, alors je ne sais pas ce que cela va donner … J’ai une nouvelle batteuse certes prometteuse, mais je ne sais pas ce que ça va donner contre le duo Ostergard Romanov, qui joue ensemble aussi pour la première fois. Idem, ils ont un nouvel attrapeur et je ne sais pas encore ce qu’il vaut. Donc ce sera un beau match, tu as intérêt à venir. ». Te dit-il l’air songeur tout en exposant les gâteaux et les boissons qu’il avait proposés un peu plus tôt.  Tu hoches lentement la tête afin d’acquiescer en guise de réponse. « Les Duergars ont des membres plutôt mystérieux pour le moment,  ils ont l’air plutôt coriaces. Je serais là, comme toujours à observer ton jeu ! ». Déclares-tu en souriant de façon communicative. En étant l’une des meilleures amies de la cadette des Romanov, tu savais par observation et certitude de connaissance que le frère ainé de Mina avait plus d’un atour dans un manche. Tu saisis alors une bouteille que ton camarade te tend avant de trinquer avec lui.  Une boisson contre laquelle on ne pourra jamais refaire le monde, elle méritait bien son nom. « Et toi, pas trop de problème avec les Sleipnirs et… Tout le reste ? ça parle beaucoup chez les Rusalka, enfin chez les filles surtout … Je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre qu’il y avait eu du grabuge dans ton triangle amoureux. ». Alors que tu t’apprêtes à porter la bouteille à tes lèvres, tu manques d’en renverser sur toi. Heureusement, tu as le réflexe de la redresser rapidement, laissant le rire se lire sur ton visage. Les on dit allant toujours très vite, tu ne leur portais pas un grand intérêt mais tu savais émettre les choses lorsque cela était nécessaire. « On a de nouveaux éléments aussi, l’ambiance est plutôt bonne d’ailleurs ce qui pourrait vous donner du fil à retordre ! ». Votre équipe avait accueilli également de nouveaux membres cette année et tous issus d’horizons forts différents. L’ouverture de la SIMES était bénéfique pour un bon nombre de choses quand bien même certains étaient contre.  Des divergences que vous faisiez en sorte d’unifier pour mieux vous compléter. « Les filles sont pareilles de générations en générations dis-moi et c’est encore pire chez les sirènes à ce que je vois ? Il n’y a pas de triangle amoureux, ton cousin est mon meilleur ami et Lazar et bien … c’est le frère de ton coup de cœur blond ?! ». Dis-tu en arquant un sourcil sans être vraiment sur de ton fait. Lazar parlait très peu de sa famille de manière générale, mais en ta présence la confiance était un ciel ouvert mais muet comme une carpe. Il semblait plus à même de se livrer et sa méfiance vis-à-vis d’Ulrich avait tendance quelques fois à le rendre grincheux. Tu lui accordes un sourire amusé tout en buvant une énième gorgée de ta boisson.

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« Cela promet un beau match en tout cas. Et j’espère bien que tu seras là, on a jamais trop de supporters ! ». Les matchs demeuraient des rencontres sportives et collectives que tu ne loupais jamais. Tu avais beau ne pas être au centre de l’attention ou même de cet univers – lorsque tu assistais – mais l’énergie qui s’en dégagée était d’une dynamique que tu ne cessais d’apprécier au fur et à mesure du temps. Observer un match de quidditch était tout un art, dévoilant ainsi le parcours de jeu d’un attrapeur, cerner les tactiques du gardien, la cohésion entre le trio des poursuiveurs ou encore l’efficacité entre le tandem des batteurs de l’équipe. Cette dernière pouvait de fragmenter en un rien de temps, une faille dans le jeu, dans la stratégie et tout le groupe pouvait être mis sans dessus dessous. Les supporters se contentaient – pour la plupart – de regarder une simple rencontre où le but de la mission était de gagner et remporter le plus de point possible. En bonne joueuse, tu réagissais toujours de façon calme et positivait davantage que cela soit pour toi-même, tes coéquipiers ou encore tes adversaires. Tu sais mieux que personne que l’on apprend énormément du joueur contre lequel on joue, comme tu as toujours appris de tes erreurs. Ton amitié avec Ulrich avait également scellé de vieilles habitudes où assister à l’un des matchs de l’un ou de l’autre vous permettez de filtrer vos faiblesses respectives. Un sourire sincère s’affiche sur le coin de ta bouche tout en hochant la tête pour confirmer ta participation à ce fameux match. Le voir à l’œuvre serait une bonne manière de voir s’il avait conservé la cadence de son entrainement même durant les dernières vacances. Sa dernière réplique ne manque pas non plus de te surprendre, lorsqu’il mentionne l’altercation entre Vadim et Lazar. La situation avait beau datée de quelques jours déjà, cela continuait d’alimenter les dialogues de couloirs. Le genre de comportement sur lequel tu ne t’attardes jamais, mais qui s’impose malgré toi lors des rassemblements communs : cours, salle dinatoire, pavillon de la résidence étudiante. Autant dire que tu ne pouvais y échapper. Tes deux colocataires étaient toutes deux des membres de la maison des Rusalka et seule ta meilleure amie d’enfance – au courant – faisait exception à la règle. On ne pouvait rien contre ce genre de comportement que tu jugeais pleinement puériles. Des langues de vipères en bonne et due forme, soupires-tu pour toi-même ! « Cat, je ne me souviens pas d’avoir parlé ni de Vad’ ni de Lazar Lupesco … Mais au moins je vois que tu arrives à identifier toute seule ceux dont on parle dans les couloirs. ». Un rictus s’échappe de tes lèvres, ta tête redressé vers le haut, l’expression pleinement amusé peinte sur tes traits. Ne pas les éviter était un jeu d’enfant pour toi, tu ne faisais que cela depuis des années. Apprendre à ne pas écouter les rumeurs de corridors. Tu n’aimais pas cela, tu en avais assez. Rien que d’y penser, tu trouvais ses filles – la plupart du temps – immatures et peu franche, manquant cruellement de courage, elles étaient lâches. Après tout – de tout temps – il est toujours plus facile de critiquer autrui que regarder la misère présente sur son propre pallier. Tu prends un cookie dans ta main, tout en répondant d’un ton calme et entendu à la fois. « Comment faire autrement après tout ? Bientôt le monde trouvera une autre histoire intéressante à se mettre sous la dent. Tu n’as pas parlé d’eux mais tu n’en pensais pas moins. ». Tu lui donnes un léger coup de coude tout en rigolant avant de croquer un morceau de cette gourmandise. Il n’y a pas à redire, le péché de gourmandise aurait pu être ton second prénom. Pour plus de répartie, tu mentionnes la sœur jumelle de celui qui avait su être l’exception aux règles que tu t’étais fixée. « Tu as un train de retard joli cœur, Vik et moi c’est du passé depuis des mois déjà … Je fréquente Katarina Holgersen en ce moment. Elle et moi nous nous connaissons depuis tout petit, alors cela s’est fait plutôt naturellement… Et ça arrange tout le monde, en plus. ». Ulrich avait raison, tu avais bel et bien un wagon de retard sur ce qui pouvait animer les murs du domaine de Durmstrang. Tu étais plutôt surprise, les deux blonds semblaient pourtant si bien s’entendre. Lazar ne parlait jamais de sa famille et quand bien même il adorait ses sœurs, il se fermait à chaque fois préférant entendre les récits de la tienne. Tu arques un sourcil en le regardant avec prudence. « Ah oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne savais pas, c’est dommage vous sembliez bien vous entendre. ». Tu reportes ton attention sur l’horizon bordant le lac, tout en essayant de retrouver l’identité de la nouvelle conquête du jeune Licshka. Et puis, cela te vient tout naturellement, tu parviens à l’entrevoir lors de la festivité du bal annuelle des sirènes. Une fête que tu as bien pris mesure d’éviter, mais tu as du t’y rendre pour l’ouverture. « Oui, je vois bien qui elle est, elle est très jolie. Tu as raison c’est plus facile lorsqu’on se connait depuis toujours et d’autant plus lorsque cela convient à votre entourage. ». De toute évidence, cela était loin d’être ton cas.