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 I ONLY HAVE EYES FOR YOU.

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Lazar Lupesco
Lazar Lupesco




EMILIE
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I ONLY HAVE EYES FOR YOU. Vide
MessageSujet: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyDim 23 Mar - 10:48


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« Monsieur Lupesco ! » Tu fis comme si tu n'avais rien entendu, continuant ton chemin, la tête haute. Tu n'avais aucune envie de te faire sermonner, surtout pas par cet idiot de né moldu, qui n'aurait même pas dû pouvoir être enseignant, surtout au sein d'une école aussi prestigieuse que Durmstrang. La sortie du pavillon Septentrional n'était plus si loin, et tu n'avais qu'une hâte : quitter ce bâtiment, ce qui signifierait que ta journée de cours était enfin officiellement terminée. Elle avait été terriblement longue, si bien que tu avais cru ne jamais réussir à en voir le bout. « Monsieur Lupesco ! » Tu grognas. Visiblement, cet idiot ne semblait pas prêt à lâcher le morceau. A ton plus grand déplaisir. « Je suis désolé, pour les signatures d'autographes, il faudra revenir un autre jour, Monsieur Belikov. » Ton ton est arrogant, hautain. Comme toujours. Tu n'es pas un vulgaire sorcier que l'on hèle impunément. Tu es un Lupesco, un garçon destiné à occuper les hautes sphères de la société, à régner sans partage. « Je ne voudrais pas paraître impertinent, mais j'ai autre chose à faire qu'écouter vos bavardages de sorcier inférieur. Si vous avez un problème, adressez-vous à mes parents. Ils vous rappelleront alors qu'elle est votre place dans la société sorcière. » Tu tournas les talons, décidément de mauvaise humeur. Tu détestais perdre ton temps. Tu détestais tout ces idiots, sans exception. Tu t'étonnais parfois de toute cette haine, qui menaçait toujours de te submerger. Tu étais perpétuellement en colère et agacé. La moindre petite chose pouvait déclencher en toi des accès de rage. Tu étais un impulsif, un sang chaud, malgré la température extérieure. Et les autres étudiants de Durmstrang avait rapidement compris la nature de ton caractère et se gardait bien de t'agacer. De plus, les récents évènements n'arrangeaient rien à tout cela. Tu avais l'impression d'avoir le sang encore plus chaud qu'auparavant, si tant est que ce fût possible. « Hé, Lazar ! » Tes poings se serrèrent machinalement. Tes yeux devaient probablement lancer des éclairs désormais. Cette journée allait de mal en pis. Et tu te préparais déjà à tuer cette personne qui osait t'interpeller. Tu étais un seigneur, un roi de Durmstrang, aux côtés de tes deux sœurs. Plus personne n'avait donc de respect pour ça ? « Bon sang, quoi encore ? Crachas-tu. » C'était la jeune Ashara Licshka qui, du haut de sa vingtaine d'années, ne semblait pas te craindre du tout. Un problème de plus que tu allais devoir régler. « Ne me cries pas dessus, c'est toi qui fricotes avec cette sang-mêlée, pas moi, je te signale. »

Une fois dans ta chambre, tu bannis ton sac de cours dans un recoin avant de te laisser tomber avec plaisir sur l'immense lit à baldaquin qui était le tien. Cinq jours. Cinq jours désormais que ta vie avait cessé d'avoir un sens, que tu t'étais profondément et probablement irrémédiablement, enfoncé dans les ténèbres. Tu ne voulais plus rien avoir d'humain, si elle n'était pas là. De toute façon, tu n'en voyais pas l'intérêt. Tu te sentais vide, dénué de tout intérêt pour les choses t'entourant. Y compris pour tes sœurs. Une grande première. Tu ne vouais plus qu'un culte à la solitude, te montrant plus agressif et mesquin qu'à l'ordinaire. Tu voulais simplement que l'on te fiche la paix, que l'on te laisse ruminer tes idées noires tranquillement. Ces derniers jours, tu avais vécu à la manière de ces romans vantant des drames romantiques sans queue ni tête. Et pourtant, c'était bel et bien ce qui t'était arrivé. Vadim avait embrassé Catrina. Tu avais rompu avec elle. Elle avait chuté, lors d'un match de Quidditch. Son père t'avait chassé en toute impunité avant de la ramener avec lui, te l'enlevant. Définitivement. Elle était rentrée chez elle, à Saint-Pétersbourg, afin de se remettre de ses blessures conséquentes. Ton monde avait tourné à la catastrophe en moins de cinq jours. Ce devait pratiquement être un record. Ta tristesse et ta peine n'avaient d'égal que la fureur qui t'habitait. Catrina te manquait. Elle te manquait un peu plus chaque jours et ton cœur la réclamait à grands cris. Sa douceur, sa tendresse, sa patience. Ses caresses, également. C'était son être tout entier, en vérité, que tu regrettais. La vie sans elle n'avait plus aucune saveur. Tu te laissais aller, c'était indéniable. Tes notes s'en ressentaient déjà. Mais comment aurais-tu pu prêter attention à ces devoirs stupides, alors que tu avais perdu celle que tu considérais comme ton âme sœur ?

Quelques heures plus tard, après un dîner que tu avais avalé sans grand enthousiasme, tu étais de retour au sein de la chambre 301. Augustus était plongé dans un de ces bouquins, comme toujours et Niklaus devait être en train de faire la cour à la petite Romanov. Comme toujours également. Tu te contentas de plonger sous tes draps de soie avant de fermer les yeux. Une petite incursion dans les rêves de ta bien-aimée, si tant est que tu puisses toujours l'appeler comme cela, s'imposait. Tu te laissas aller, laissant ton don de marcheur de rêves agir. Pour la première fois depuis longtemps, Catrina dormait d'un sommeil profond. Sommeil propice aux incursions semblables aux tiennes.

En tant que que maître des rêves, tu pouvais changer le paysage à ta guise, modelant ainsi des rêves entiers selon ton bon vouloir. Cependant, tu ne voulais rien d'autre que de faire plaisir à ta douce Catrina, ainsi, pris-tu le temps de reproduire une clairière ensoleillée, où la neige n'avait pas son mot. Des nuées de fleurs colorées formaient comme un tapis où il semblait bon de pouvoir s'allonger. Le ciel était d'un turquoise parfait et les rayons de soleil s'accrochaient à la chevelure dorée de la jeune fille, se reflétaient sur sa peau parfaite. Cette clairière n'avait rien à voir avec celle où vous vous étiez fait vos adieux. Celle-là imposait le calme et la sérénité. Et surtout, pouvait inspirer l'amour. Tu attendis qu'elle se tourne vers toi, négligeant adossé à un tronc d'arbre. Elle était aussi belle que dans ton souvenir et l'envie de la serrer contre toi, jusqu'à peut-être même l'étouffer, déferlant en toi immédiatement. Tu sentis ton cœur se mettre à battre la chamade, comme à chaque fois que tu l'apercevais. Des dizaines de sentiments s'entrechoquaient en toi. Haine, peine, tristesse, amour, regret. « Alors, je t'ai manqué ? »
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Catrina Ivashkov
Catrina Ivashkov




Spleinir
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I ONLY HAVE EYES FOR YOU. Vide
MessageSujet: Re: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyLun 24 Mar - 18:42



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Il était difficile d’imaginer le confort même d’une âme, de votre âme. C’était une question énigmatique qui revenait à résoudre un mystère encore tapis dans l’ombre de l’histoire. Le genre d’histoire sommaire et banale, mais qui reste pourtant le fruit d’une hypothèse étant votre chemin pour un avenir. Le bien-être de ton âme est tangible et bien qu’elle manque d’équilibre sa force n’en demeure pas moins aussi vivace de la dextérité d’un funambule déambulant sur son fil en hauteur. Tu te souviens de tout ce jour-là et de la veille qui le précède. De ta chute de plus d’une trentaine de mètres lors du dernier match de quidditch, des propos de Lazar, du geste incompréhensible de ton meilleur ami. Tout tourbillonne en profondeur et en réflexion dans ton esprit, ta conscience est figée sur les derniers évènements ayant changé les derniers jours passés. Les branches de l’arbre tapotent habilement contre le carreau de la fenêtre du salon du domicile qui a vu s’évaporer la période d’insouciance qu’est l’enfance. Cette demeure est témoin de tellement de vestiges que la mélancolie et l’attachement sont les principaux ressentis qui emportent les élans de ton cœur. Ces derniers sont les échos de l’être qui manque à ta complémentarité. Ils résonnent bien trop vite, bien trop fort dans ta poitrine mais tes lèvres scellent cette souffrance de l’intérieure. Assis derrière l’instrument à cordes frappées, tes doigts fins frôlent avec une infinie douceur le clavier dont les touches d’ébènes et d’ivoires restent froides, comme la glace hivernale qui se tasse le long de l’écorce des arbres entourant la maison de tes parents. Ton index appuie alors méticuleusement sur l’une des touches du piano. Une note de musique douce, simple et apaisante. Quelques minutes et une note plus tard, c’est un son mélodieux qui s’empare de la pièce où autrefois tu écoutais ta figure maternelle répéter ses mêmes mouvements. Tes doigts se chorégraphe de telle manière qu’il en devient abstrait de suivre pour tenter de reproduire les sons. Seule la composition fait vibrer les murs du salon, seul le silence environnant se calque sur la musique. Une musique qui chantonne l’effet miroir de tes pensées les plus profondes. Malgré ton accident, tu as tenue à ce que l’existence de chacun des membres de ta famille poursuive la leur, seul ton don est la cause de cette situation, toi seule en demeure responsable. Une issue que ton paternelle n’a aucunement manqué de considérer. Ta raison semble s’éloigner au contact de la musique classique, tu l’en remercies de te laisser un peu de répit. Tes visions ce sont atténuées, et ton troisième œil semble reprendre le chemin de la rationalité. De nouveau, tu redeviens celle l’ayant apprivoisé, celle l’ayant accepté et convaincue de te faire confiance. Tout n’était pas si négatif en fin de compte. Mais il te manquait, une chose que tu ne pourrais jamais réfuter. La dernière note s’achève, la voix coutumière de ton paternel s’élève. « Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas joué de cet instrument … ». Te dit-il d’une voix lointaine et pensive à la fois. Ton père était un homme de tolérance dont la diplomatie et l’altruisme guidaient ses décisions. La digne fille de ton père, avait un jour prononcée ta grand-mère ! Les bras croisés sur son torse, il s’aventure pour s’asseoir à tes cotés. Tu le considères d’un sourire complice, observant en silence l’expression de son visage. Une teinte de colère et de regret envahit les traits protecteurs de celui que tu as toujours connu sous un ciel objectif. « Lorsque tu en joues c’est qu’il te manque quelque chose. ». Son assertion est sans appel l’ouverture à lire entre tes propres lignes et tu ne lui en veux guère, il te connait si bien après tout. Il était bien loin d’apprécier ton rapprochement et l’inquiétude que Lazar avait pu avoir envers toi lorsque tu avais chutée. Et bien que ta mémoire reste vague à ce sujet, tu pouvais imaginer ses gestes comme ses paroles. Ton père est soucieux et protecteur, mais tu sais que la véritable raison est celle du nom de ton ange rigolard. Le passé était le passé mais la blessure qui hantait ton père à propos de cette famille laisse des cicatrices. Une cicatrice que ta mère semble avoir pansé avec douceur et amour au fil des années écoulées. « C’est juste … mais ces choses apportent des positivités à ce que l’on peut être. ». Lui dis-tu doucement tout en esquissant un sourire sincère et confiant. Ton père passe alors un bras autour de tes épaules. Un geste traduisant sa réserve de jugement à propos de tout cela.  Un peu plus tard dans la soirée, tu te retrouves une fois de plus en solitaire dans cette grande maison qui est la tienne depuis ta naissance. Ton père a dû se rendre en urgence pour une affaire, ta mère est en tournée en Europe, ta sœur se trouvant sans doute dans son dortoir à Dumrstrang. Dos callé contre l’encadrement du rebord de ta fenêtre, le sommet de ta tête repose contre le verre frais de la baie vitrée, ton souffle dessinant des ronds de buées. La nuit a pris possession du plafond nuageux de l’après-midi, seules la présence des étoiles illuminent le ciel. La lune se cachant derrière les nuages, tu rassembles tes genoux au plus proche de ton corps. Tu laisses ton esprit s’entortillait autour des bruits de la nuit sauvage, tes paupières finissant par s’alourdir sous le poids de la fatigue. S’endormir n’était plus aussi agréable qu’auparavant. L’enveloppe de ses bras, sa voix te murmurant des dires rassurants à ton oreille, son regard verdoyant éclatant et son allégresse pleine d’ardeur, tout en lui te manque. Une déchirure que tu ne cesses de réitérer en silence. Finalement, la fatigue l’emporte et t’emporte tout naturellement vers un sommeil lourd et poignant.

Il a planté son décor, portée par un élan de couleur et de verdure. Une clairière dont le terrain fertile embaume la senteur printanière, la renaissance et le retour à la nature. Il s’est infiltré dans ton subconscient avec une malice et une force vous reliant l’un à l’autre. Il était un marcheur de rêves aventureux et espiègle, bruleur d’émotions et de raison. Des pétales légers et d’un orange flamboyants dansent sous la brise d’un vent à la fois chaud et bienfaiteur. Le coquelicot. Ta fleur de prédilection, celle que tu observais la toute première fois lorsqu’il est venu visiter l’un de tes rêves. Est-ce bien le tien ? Une question superflue car tu connais déjà la réponse Catrina. Tu te redresses alors de toute ta hauteur constatant que ta tenue vestimentaire n’a pas changer de celle que tu portais dans l’après-midi, tes cheveux sont lâchés mais tu les ramènes rapidement sur le côté en chignon ample, à demi floue.  « Alors, je t'ai manqué ? ». Ce timbre de voix provoque en toi un chamboulement, quand bien même tu avais quelques doutes depuis le début de ce rêve. Ton rythme cardiaque s’accélère alors que tu te retournes pour l’observer. Sa silhouette élancée et musclée, son regard pétillant de mystères et de promesses, ton ange rigolard est bien là, seulement l’ombre qui flirte dans son regard au loin témoigne de sa souffrance. Tu respires doucement avant de marcher en sa direction pour venir le serrer dans ses bras d’un pas rapide. Ton étreinte est emplit d’un attachement dont lui seul connait les vérités et la valeur. Tu le serres aussi fort que possible, tremblant légèrement de le sentir contre toi alors que tant d’évènements ce sont déroulés depuis la dernière fois. Ton menton repose sur son épaule, tes lèvres justes à la hauteur de son oreille gauche. «  Comme si la question se posait. ». Lui chuchotes-tu doucement à l’oreille, un sourire léger étirant le coin de ta bouche. Son être sonnait la complémentarité de la moitié de ton être, il n’en serait jamais autrement peu importe le temps et la distance.
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Lazar Lupesco
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EMILIE
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MessageSujet: Re: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyLun 24 Mar - 22:53


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Jamais tu n'aurais pensé qu'une blessure de l'âme puisse être à ce point douloureuse. Tu t'étais battu de nombreuses fois et brisé la plupart des os, pourtant tout cela n'était rien en comparaison de ce que tu ressentais désormais. Tu te sentais défait et terriblement seul. Tu n'avais jamais vraiment goûté la solitude, auparavant, mais elle te frappait désormais de plein fouet. Tu avais simplement l'impression que personne ne te comprenait ou ne se souciait de toi. Tu te levais le matin parce que tu le devais et non parce que quelque chose t'en donnait l'envie. Ta vie était devenue une simple routine emplie d'actions que tu répétais mécaniquement. Mais plus rien n'avait véritablement d'importance à tes yeux désormais. Vide, tel était le mot parfait pour décrire ton état actuel. Brisé, également. Tout ce que tu souhaitais, c'était te rouler en boule, fermer les yeux et rester là jusqu'à ce que les choses reprennent leur cours naturel. La tristesse dévorante alternait avec une haine irrationnelle. Tu étais un volcan sur le point d'entrer dans une éruption de sentiments. Ton cœur semblait peser une tonne et les larmes menaçaient de déborder à la moindre occasion. Tu n'étais plus toi-même, simplement un être dévoré par son trop plein de ressentis. Et le pire, c'était probablement que, même en ayant conscience de ton état, tu n'arrivais pas à agir pour remonter la pente. Tu laissais, doucement mais sûrement, glisser vers des profondeurs ténébreuses. Mais rien n'avait plus d'importance, désormais. Ton esprit était pareil à une tempête incessante, si bien qu'aucune pensée cohérente ne pouvait en sortir. Tu ne ressentais plus aucune envie, pour que ce soit. Manger ne semblait plus t'être vital, ni même jouer au grand méchant loup ou bien simplement prendre la peine de montrer ton nez en cours. Comment l'aurais-tu pu, alors que tu n'étais qu'une immense plaie béante ? Détruit, un autre objectif à ajouter à ta description. Tu n'avais pas eu le temps de voir le vent changer de direction et c'était également pour cela que tu avais tant de mal à admettre tout ces changements. En seulement quelques jours, tu avais perdu tout tes repères au sein de cet Institut que tu prenais à maudire, désormais. Et plus important que tout, tu l'avais perdu elle. Cette seule et unique personne qui pouvait faire naître des frissons sur la moindre parcelle de ton corps. Celle capable de faire naître des dizaines de papillons dans ton ventre et te rendre si heureux que tu avais parfois l'impression de planer. Catrina était devenue ta drogue, ta dose de gaieté. Ses mots te manquaient. Ses caresses aussi. Et par-dessus tout, l'amour qu'elle pouvait te communiquer. Elle avait réussi à balayer tout tes doutes d'un simple revers de main et avait su se frayer, habilement, un chemin jusqu'à ton cœur. Et ton âme. Tu lui appartenais entièrement et tu n'avais jamais tenté de le cacher. Être avec elle n'avait pas son égal. Elle te faisait rire, t'encourageait et t'écoutait. Aucune peur, entre vous, simplement une affection sincère et profonde. Catrina t'avait fait découvrir des émotions nouvelles. Des émotions que tu ne pensais pas pouvoir ressentir un jour. Elle avait fait de ton être froid et austère une personne meilleure. Mais sans elle, tu recommençais à dépérir. Comme une fleur sans son soleil. Tu n'étais tout simplement rien sans elle. Et c'était sans doute cela qui faisait le plus mal.

Tu ne pensais pas que la revoir aurait pu autant te serrer le cœur. Pourtant, ton organe vital était désormais complètement opprimé dans ta cage thoracique. Tu avais même arrêté de respirer, pour quelques instants, en voyant sa chevelure accrocher les rayons du soleil fictif de ce rêve que tu avais modelé. C'était indescriptible, ce que tu pouvais désormais ressentir. Tout chez elle ravivait de douloureux souvenirs. Peut-être t'introduire ainsi dans son subconscient n'était pas une bonne idée, finalement. Et si le retour à la réalité s'avérait encore plus difficile, après cela ? Tu te forças pourtant à rester stoïque, telle une statue de cire alors que tu rêvais pourtant de t'élancer pour fuir. Pour fuir cette réalité qui s'imposait encore un peu plus à toi. Elle n'était plus à toi. Son père te détestait. Vadim l'avait embrassé. Elle était une sang-mêlée. Trop d'obstacles. Et tu te sentais si affaibli, désormais. Comment avais-tu pu penser, un jour, être assez fort pour pouvoir tous les surmonter ? Pourtant, un grand sourire sur ses lèvres carmins, Catrina s'élance vers toi et accroche ses bras autour de ton torse, probablement dans l'optique de te briser une côte. Tu la sens trembler, sans vraiment savoir à quoi attribuer cela. Tes bras restent sagement immobiles le long de ton corps. Peut-être tout cela n'est qu'un rêve. Un vrai rêve, après tout. Tu n'étais plus certain de rien, désormais. Surtout en ce qui la concernait. Tu pensais qu'elle t'aurait détesté pourtant, elle venait de se jeter dans tes bras. Cette fille te prouvait là encore un peu plus sa perfection. « Comme si la question se posait, te chuchote-t-elle à l'oreille. » Et parce que tu la connais mieux que personne, tu sais qu'elle est probablement en train de sourire, à cet instant précis. Tu voudrais plonger tes mains dans ses cheveux, la prendre dans tes bras et l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Pourtant, tu ne bouges toujours pas d'un pouce, de peur de raviver de nouvelles plaies ouvertes qui jalonnent ton âme, dans son entièreté. Tout cela te paraît même un peu trop beau pour être vrai. Tu sens tes yeux te picoter et une peine sourde se mettre à déferler en toi. Ces symptômes étaient plus que courant, pour toi, ces derniers temps. « C'est aussi mon rêve Cat, te contentes-tu de répondre en rendant leur liberté à ses cheveux. » Il y a tellement de choses que tu aimerais pour lui dire, lui demander. Mais tu ne sais pas par où commencer. Tu l'aimes, du plus profond de ton âme, et tu voudrais que cela puisse suffire. Mais ce n'est pas le cas car la vie est l'épreuve la plus difficile qu'il est donné à tout être d'affronter. « Je crois que cette étreinte est un peu trop prolongée pour deux personne qui sont censées, tu sais … ne plus être ensembles, fais-tu faiblement d'une voix légèrement tremblante. Bien que ce soit loin de me déplaire, ne te méprends pas. »
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Catrina Ivashkov
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MessageSujet: Re: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyMar 25 Mar - 18:50



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Le monde s’évapore telle la mer échouant sur le rivage, une vague d’eau salée balayant les traces de pas laissées dans le sable humide. Le monde n’est plus ce qu’il devrait être, il n’est que le fruit d’une hallucination dont tu ne demeures nullement maitresse, juste un pion rapporté au monde d’une autre personne. Une personne dont la gérance même de ce monde ne se fait que selon son bon vouloir, son imagination, ses envies. Un laps de temps bien trop long – à ton gout – vous avez tous les deux séparé, un temps dont tu comptais chaque minute depuis ton retour en ville. Un univers qui te paraissait bien trop lisse, bien trop atone pour y donner de la couleur. Cependant la couleur avait-elle su conserver le même éclat même au-delà de la distance qui vous séparez ? Le lien de votre relation tiendrait-elle le coup face à l’obstacle du destin ou ne serais-ce que du hasard ? Ce dernier était un fin stratège pour te faire endurer ce que tu redoutais le plus. Des craintes, des doutes, des tourments. Trois ressentis dont le degré d’intensité était le même. Ils résonnent dans un ta poitrine comme un époustouflant feu dont les flammes ardentes réduisent en cendres les restes d’un sentiment qui te sont destinés pour oublier. Tu ne pouvais les occulter. Lazar était un équilibre nouveau dans ton existence, un équilibre qui te paraissait soudainement bien fragile alors que tu le tenais actuellement dans tes bras, le serrant d’une force encore ténue pour ta convalescence. Les paupières closes, tu respires doucement la senteur de son parfum. Une odeur qu’avait su reconnaitre ton odorat, comme si rien n’avait changé. Son corps ne se bouge pas d’un pouce, il reste aussi stoïque qu’une statue de marbre. « C'est aussi mon rêve Cat. ». Une simple assertion dont tu ne relevais aucunement émotion si ce n’est le constat d’une réalité que tu ne savais que trop bien. Doucement, sans le moindre bruit tu avales ta salive tandis que d’un geste bien trop naturel – comme s’il n’avait rien perdu de votre proximité – il libère tes cheveux du chignon lâche que tu as pu faire toute à l’heure.  Ta chevelure cascade de nouveau dans le bas de ton dos, de nouveau balayée par le vent qui vient s’échouer sur elle. La froideur que tu as ressentie par le passé, s’engouffre de nouveau dans le battement sourd de ta poitrine. L’engouement que tu avais pu éprouver un peu plus tôt abime un peu plus la lourdeur qui de pèse à la fois dans ton esprit, et dans ce cœur que tu voudrais ne jamais plus ouvrir. Tu te recules finalement pour sonder ce visage pour lequel tu as laissé entrer la raison du cœur que tu as toujours repoussé de peur de ne pas être à la hauteur, de peur de souffrir. Ses prunelles demeurent les mêmes, et si elles demeurent inchangées, le reflet de ses pupilles te murmurent tout autre chose. Des élans que ta raison ne cesse de te dire depuis le tout début de votre rencontre. Des chuchotements que  seule ta conscience rationnelle peu t’insuffler. Désormais, elle te nargue avec une ambition et une relative toute positive. Ton regard se fige sur lui tel un horizon dont le soleil se couchera bientôt. Tu es sourde à la souffrance que peut endurer son être, tu veux rester aveugle à la distance qu’il émet entre vous. Cependant, tu ne peux plus convenir d’adopter un comportement qui ne te blesse pas, où faire encore celle qui embrasse la douleur sans attendre une explication. Redouter son départ, c’est apprendre à ne plus jamais faire confiance. Autant souffrir d’une douleur tenue maintenant que de trop attendre. « Je crois que cette étreinte est un peu trop prolongée pour deux personne qui sont censées, tu sais … ne plus être ensembles. Bien que ce soit loin de me déplaire, ne te méprends pas. ». Son timbre de voix est tremblant, mal assuré mais il l’a évoqué. Tu restes pantoise, seuls tes yeux suivent le mouvement le regardant de haut en bas jusqu’à ce que tes yeux se fixent sur son regard d’un vert pour lequel tu serais prête à tout perdre, mais cela avait-il un prix ? Une rupture qu’il avait prise en solitaire alors qu’une vision avait eu raison de toi. Le sentiment de colère prend naissance à la racine même d’une rancœur dont tu ne saisissais pas pleinement le sens, mais y voir plus clair à cet instant te paraissait compliqué.  Un sourire sardoniquement jaune se dessine sur tes lèvres alors que tu le regardes dans le blanc des yeux.  « Alors arrête, arrête ce rêve maintenant Lazar et ne me pose plus jamais la question de savoir si tu as pu me manquer. Elle n’aurait pas de sens. ». Dis-tu d’un ton calme teinté d’une relative touche de colère. Il avait été le premier à t’enseigner la valeur d’un sentiment égoïste, une chose difficile pour toi de coutume mais cela semblait se faire aujourd’hui. Une réaction d’autodéfense certes, mais une réaction inhabituelle chez toi. Tu recules de plusieurs pas et tout en lui tournant le dos tu rattaches tes cheveux comme pour souligner l’effacement de sa main dans tes boucles. La rage fait bonne figure dans ta conscience telle une brume se déposant sur les fougères d’un bois sourd à l’appel de la lumière. «  Je ne ferais que constater. Constater d’avoir eue trop confiance … Ne plus être avec toi est un choix que tu as fait seul, pour des raisons qui sont des erreurs d’une vie, d’un accident hasardeux alors que mon meilleur a dérapé ? Tu ne peux pas tout contrôler, pas même ce rêve ! ». Ton intonation est rythmée sous l’emprise de la rancœur et de l’angoisse colérique que son comportement fait naitre chez ta personne. Plusieurs mètres vous séparent, cependant tu soupires longuement tout en accroupissant à niveau d’un coquelicot qui se balance dans la lumière des rayons du soleil.

Dans la réalité, hors de la métaphore de l’illusion, ton corps est toujours dans la même position. La tête posée contre les carreaux froids de ta fenêtre, tes prunelles sont fermées comme si tu dormais d’un sommeil paisible. Seul ton pouls s’accélère, voilà le traitre qui trouble l’évidence d’un repos que tu aurais désiré plus salvateur.

Tu voudrais sortir de ce rêve dont Lazar est l’unique maitre, tu ne peux rien. Son don est bien trop différent du tien. Ainsi tes connaissances sont limitées. Tu serres les dents pour forcer ton subconscient se tarir afin de reprendre le dessus, te réveiller mais rien ne se passe pour le moment. Et tu sais que trop en demander à ton esprit, reviendrait à sombrer dans un nid de cauchemars que tu fuis depuis qu’il te ne tient plus dans ses bras. Une déchirure qui pourrait t’arracher des larmes mais tu gères tes émotions en silence mais surtout intérieurement. « L’histoire se répète on dirait … ». Murmures-tu discrètement. Ton père avait autrefois aimé la mère de Lazar, cette dernière lui avait brisé le cœur, désormais c’était à ton tour.
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Lazar Lupesco
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MessageSujet: Re: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyDim 30 Mar - 13:25


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tu guideras mon cœur comme une étoile.

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Les choses t'avaient toujours paru naturelles, avec Catrina. Comme si elles coulaient de source. Rien ne te semblait plus normal que de la prendre dans tes bras et de l'embrasser pendant des heures, ou bien de la taquiner jusqu'à ce qu'elle te lance son fameux regard faussement agacé. Dès le moment où vos regards s'étaient croisés, tu avais oublié tout tes préjugés sur les relations de cœur et sur son sang en général. Tu t'étais simplement laissé porter par ce tourbillon de sentiments que tu ressentais pour elle, laissant ton cœur parler et ta raison sur le côté de la route. Et tu le payais, maintenant. Parce que c'était précisément pour cela que tu souffrais autant, désormais. Parce que tu t'étais laissé aller aux vices du cœur. Tu aurais du écouter ta raison et laisser ton cœur fermer. Cependant, tu n'arrivais pas à le regretter, malgré tout. Parce que la jeune Ivashkov avait réussi à te faire goûter au bonheur, au vrai. A ses côtés, tout le reste du monde disparaissait y compris tes soucis et tes inquiétudes les plus profondes. C'était si bon, d'être avec elle, d'être ainsi déconnecté de la réalité. Ainsi, le retour à la normale n'en était que plus difficile. La vie sans elle était si … banale. Tu en arrivais même à te demander comment tu avais pu l'apprécier, durant de longues années. Comment avais-tu pu lui trouver un quelconque goût ? Tu comprenais désormais à quel point tu t'étais fourvoyé tout ce temps. A quel point tu ne connaissais rien à la vie, avant de la faire entrer dans la tienne. Elle avait révolutionné ta façon de voir le monde extérieur et ton rapport aux gens. Tu ne t'étais pas vraiment rendu compte de l'effet que la jolie blonde pouvait avoir sur toi, jusqu'à ce que tu ne puisses plus la voir aussi régulièrement, pour son propre bien. Tu ne voulais pas lui imposer le choix cornélien entre son meilleur ami et toi. Notamment car tu avais peur d'être laissé sur le carreau. Alors, tu avais préféré prendre tes distances. C'était mieux ainsi. Du moins essayais-tu de t'en convaincre.

« Alors arrête, arrête ce rêve maintenant Lazar et ne me pose plus jamais la question de savoir si tu as pu me manquer. Elle n'aurait pas de sens. » Tu entends perceptiblement les accents de colère, dans sa voix. Quelque chose de plutôt inhabituel, pour la jeune blonde. Mais, après tout, n'étais-tu pas celui qui avait tenté de lui enseigner l'égoïsme, afin qu'elle reste à tes côtés ? Tu te rendais compte, à présent, à quel point tu avais agi par impulsion, avec Catrina, ne réfléchissant jamais à l'après. Et tu voyais, désormais, que tu aurais peut-être dû réfléchir un petit peu plus. Car l'amour t'avait peut-être poussé à agir de façon déraisonné, alors même que tu t'étais toujours vanté de ne jamais laisser tes sentiments te gouverner. Tu n'avais été qu'un idiot, tout ce temps. Un idiot qui ne savait absolument pas de quoi il parlait. Elle rattacha ensuite ses boucles blondes, comme pour marquer un peu plus votre désaccord et le fait qu'elle ne t'appartenait aucunement. Tu te sentais complètement perdu et infiniment vide, sans elle. Elle te manquait tellement, tellement … « Je ne ferais que constater. Constater d'avoir eue trop confiance … Ne plus être avec toi est un choix que tu as fait seul, pour des raisons qui sont des erreurs d'une vie, d'un accident hasardeux alors que mon meilleur ami a dérapé ? Tu ne peux pas tout contrôler, pas même ce rêve ! » Tu peux ressentir toute sa rancœur et son angoisse, au travers de sa phrase. Et tu ne peux que la comprendre. Après toutes, ces mêmes émotions t'habitent, à cet instant précis. Elle soupire et recule encore de quelques pas et tu te rends compte, à cet instant précis, à quel point tu l'aimes. Et à quel point tu l'as perdu, également. Cette situation te fend le cœur et l'âme et le pire, c'est que tu ne sais pas de quelle façon y remédier. Ou même si tu peux l'arranger, tout simplement. Elle s'accroupit auprès d'un coquelicot, sa fleur favorite et tu profites du fait qu'elle ait détourné le regard pour lui répondre : « Si je le peux Cat. Je peux tout contrôler, comme je l'ai toujours fait. La seule chose qui y échappe, c'est toi. » Tu croises les bras et secoues la tête, alors qu'un énorme nuage noir commence à obscurcir le ciel de votre rêve, témoin des souffrances qui te tourmentent. « Et je ne parlerais pas d'accident malheureux. Vadim savait ce qu'il faisait, ce qu'il allait nous faire en t'embrassant. Je n'ai fais ce choix que pour te protéger, pour que tu n'aies pas à faire de choix entre lui et moi. Ce n'est pas moi le méchant, dans l'histoire, Catrina. » C'était Vadim. Tout était de la faute de Vadim. Tu le détestais, si profondément que la simple évocation de son nom te mettait dans une fureur sourde. Tu serres les dents, tentant de te maîtriser. Tu sais qu'évoquer le cas du meilleur ami de la jeune fille n'était pas vraiment une bonne idée, pour tenter de la reconquérir. Elle l'aimait. Pas de la même façon dont elle t'aimait, mais elle l'aimait tout de même. Et ça, tu avais bien du mal à le gérer. « L'histoire se répète on dirait … » Tu sais parfaitement de quoi il question. Autrefois, le père de Catrina était tombé amoureux de ta glaciale et cynique figure maternelle. Et cette dernière lui avait brisé le cœur. Mais tu ne voulais pas voir le passé prendre le pas sur ton présent. L'histoire de vos parents était différente de la vôtre. Et tu comptais bien le lui prouver. « L'histoire ne se répète pas, tu te trompes. Ma mère n'est pas capable d'amour, pour qui que ce soit. Alors que le notre est réel. Je suis amoureux de toi, tu plus profond de mon âme. Et c'est pour cela que je te pourchasse jusque dans tes rêves. Parce que je t'aime et je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu puisses partir. »
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Catrina Ivashkov
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I ONLY HAVE EYES FOR YOU. Vide
MessageSujet: Re: I ONLY HAVE EYES FOR YOU.   I ONLY HAVE EYES FOR YOU. EmptyMer 2 Avr - 14:08



✰ ✰ ✰
Down by the water, all the lights surround me
i thank you for the pleasure, all the treasures i have seen.
she whispered in my ear,
"you won't always know i'm there"
but all i am i share, with you.

© tumblr

Tes yeux se perdent un peu plus dans la contemplation de cette fleur pour qui tu as toujours eu regard admiratif et pensif. Le coquelicot apaise les sombres pensées qui t’assaillent depuis le jour où tu as commencée à entrevoir tes toutes premières visions. Encore une fillette insouciante – âgée d’à peine six années –, qui se doit d’être face à une différence qui fait d’elle quelqu’un d’autre, quelqu’un d’à part, en dehors l’existence banale que mènent ses autres compagnons de route. Une période où tu résidais chez tes grands-parents et leur vaste propriétaire entourée de verdure et d’une nature n’ayant guère son pareil nulle part ailleurs. Un jardin remplit de fleur de toutes les couleurs, un panel si étendue que tu pouvais en surnommer et en énumérer les parfums. Une litote lyrique pour chasser les démons nocturnes de ton sommeil. Le coquelicot et sa couleur d’un rouge vif possédant des teintes d’agrumes frais d’un été, le coquelicot et sa fragilité toute en signification. Sa légèreté en faisait paraitre une plante peu robuste dont les pétales e velours glisse entre vos doigts mais s’arrache une fois la caresse donnée. Des ressemblances qui avait mené ta raison à t’associer à cette fleur peu commune et légère, emplit d’une force que personne ne soupçonne et que personne ne dépasse en songes. « Si je le peux Cat. Je peux tout contrôler, comme je l'ai toujours fait. La seule chose qui y échappe, c'est toi. ». Tu sais alors mieux que quiconque que s’il t’a dit cette réplique c’est parce que tu lui tournes le dos. Lazar était un être de force et de maitrise de ces propres émotions. Ces dernières en ta présence demeuraient chamboulées et il avait appris à s’ouvrir quelque peu en ta présence. Il s’ouvrait à sa manière, selon le temps et ses humeurs mais quoi qu’il arrivait – du bon comme du mauvais côté – tu savais toujours les accepter. Il contrôlait tout te disait-il à l’instant. Il gérait tout comme tu savais si bien empêcher ou provoquer les images peu louables que t’envoyait ton troisième œil jusqu’à ce que tes propres ressentis ne change à son tour. Laisser entrer une personne au sein de ton univers, c’était laisser parler ton cœur. Un cœur que tu as toujours destiné à la solitude. Et quand bien même tu es la première à être sociable et communicative, tu n’en restes pas moins la dernière à être maladroite et peu sur de toi dans la relation qui te lie à ton ange rigolard. Malgré tout et en dépit de la distance qui vous éloignera – dans le présent ou comme dans un avenir proche – ton cœur reste mêlé au sien à jamais. Tes sentiments pour lui te rendait plus libre et t’armure d’une aisance qui décuple ta tolérance de naissance. Vous vous apportiez mutuellement l’un à l’autre, mais tu doutais de pouvoir lui apporter tout ce qu’il désirait et la situation de clairière ne faisait que renforcer un peu plus tes hésitations. Néanmoins un maigre sourire se dessine au coin de tes lèvres balayant l’espace de quelques instants les traits de mélancolie qui traduisait ton regret de ne plus être encrée dans le passé lorsqu’il te tenait dans ses bras. Des bras qui t’entouraient pour te rappeler qu’il serait toujours là pour veiller sur des rêves qui entravent ton sommeil. Dans un souffle tu souris à nouveau, et relève la tête vers le ciel tout en remarquant un nuage massif et ombrageux qui se forme. Sans doute le résumé de votre humeur à tous les deux, car après tout c’était lui qui avait empiété sur ton rêve, le fascinant de verdure et de coquelicot. Il te connaissait bien, trop bien peut être. « Et je ne parlerais pas d'accident malheureux. Vadim savait ce qu'il faisait, ce qu'il allait nous faire en t'embrassant. Je n'ai fais ce choix que pour te protéger, pour que tu n'aies pas à faire de choix entre lui et moi. Ce n'est pas moi le méchant, dans l'histoire, Catrina. ». Son timbre est pondéré en dépit la rage vengeresse qui peut l’animer. Tu sais qu’il ne pardonnera jamais à Vadim d’avoir eu ce geste envers toi. Possessif, jaloux ou bien juste réaliste ? Peut-être un mélange de ces trois caractéristiques. Une pensée qui est véridique dans ton esprit depuis la dernière conversation que tu as eu avec ton camarade de toujours il y a peu. Ses mots transpiraient l’angoisse de tout perdre du lien amical qui vous unissez tout comme la vérité de sa rationalité à te divulguer qu’il ne regrettait rien de ce qui c’était passé, pas même le coup violent que lui avait donné le maitre des rêves. Du bout des doigts, tu touches l’une des pétales rouge orangé de la fleur. Les yeux dans le vague, l’esprit pourtant bien fixé sur l’instant présent. « Il était conscient d’un tas de chose à ce moment-là, mais son attention était uniquement portée sur son égoïsme. Ne choisis jamais à ma place Lazar même pour me protéger car tu pourrais occasionner des conséquences semblables à celle-là. Il est mon plus vieil ami, mais en terme de cœur tu sais que le choix est déjà fait et ce depuis longtemps. ». Dis-tu doucement avec un calme déconcertant comme si la colère n’avait jamais pris possession de ton comportement. Cependant, tu ne peux chasser une certaine angoisse qui continue de résister. Tu te relèves alors avant de te diriger pour lui faire face. Tes prunelles rencontrent les siennes alors tout naturellement comme si ce cinq derniers jours n’avaient en rien affecté votre séparation. Une caresse d’un simple regard. Lorsque tu avais murmuré que l’histoire se répété, tu avais à l’esprit un proverbe aussi vieux que le monde : tel père, tel fils. Ton père n’avait eu aucun fils mais tu étais celles de ces deux filles qui lui ressemblaient le plus. Un détail qui n’échappait à personne. Les doigts de ta main gauche viennent instinctivement s’entremêler au sien. Son contact est chaud, bienfaiteur. « L'histoire ne se répète pas, tu te trompes. Ma mère n'est pas capable d'amour, pour qui que ce soit. Alors que le notre est réel. Je suis amoureux de toi, tu plus profond de mon âme. Et c'est pour cela que je te pourchasse jusque dans tes rêves. Parce que je t'aime et je n'arrive pas à me faire à l'idée que tu puisses partir. ». Sa voix n’est que le tambour de ses mots : ils sont convaincants et destinés à te rassurer. Les rôles entre vous ont été inversés, certes, mais tu sais alors que vous avez toujours tenus les bons bout de la cordes qui vous reliez. Ton père avait vu son cœur meurtris par les débris d’un lien qui avait su nuire à son âme jusqu’à ce que ta figure maternelle n’entre en scène avec sa longue chevelure mystérieuse et son regard calme. Une timidité assouplie par un altruisme naissant qu’elle a su te transmettre. Tu exerces une légère pression sur vos doigts entrelacés, ta poitrine te fait souffrir mais ses paroles  bouleversent comme toujours tes pensées, ton corps entier. « Me pourchasser ? ». L’interroges-tu en arquant un sourcil réprobateur tout en hochant lentement la tête. Les mots d’expressions et de déclaration étaient rare dans sa bouche mais avec toi il était d’une sincérité et d’une véracité désarmante, toujours à décrire ce qu’il ressentait comme si tu lisais son existence à livre ouvert. « Alors ne te fais pas à l’idée, parce que en ce qui me concerne je ne suis pas prête de partir. Je t’aime et c’est sans doute ce qui fait à la fois ma force et ma faiblesse mais mes sentiments pour toi sont là depuis … bien longtemps. ». Déclares-tu tout en esquissant un sourire gêné que tu tentes de camoufler en baissant le regard, le sommet de ton front frôlant son épaule. Une réserve que tu avais bien du mal à mettre de côté même en sa présence, un manque d’assurance contre lequel il était difficile de mener bataille quelques fois.
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