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 I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul

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Paulina W. Jasak
Paulina W. Jasak




Zmei
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  • ALOHOMORA



I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul Vide
MessageSujet: I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul   I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul EmptyDim 30 Mar - 19:13



I’d rather be a killer than a victim.


C'est étrange ce qu'une simple sensation peut avoir comme impacte sur votre esprit. Une simple impression de déjà vu vous plongeant dans ce climat d'incertitude, vous laissant entre deux portes entre-baillées, celle de la réalité et celle de l'illusion. C'est un frisson qui vous parcourt l'échine et qui vous froisse d'angoisse alors que vous vous plongez dans votre inconscient pour savoir si oui ou non vos souvenirs ne sont pas faussés. C'est une petite voix qui n'a de cesse de vous répéter de bien vilains mots jusqu'à réussir à vous persuader que vous ne valez rien, et que les autres ne vous jugent pas aussi bien que vous le souhaiteriez. C'est une idée qui vous passe par la tête, et qui, comme une ritournelle, n'a de cesse de tourner encore et encore jusqu'à vous obséder. Une obsession qui vous prend au corps et qui occupe tout votre esprit vous faisant, alors, oublier tout le reste du monde jusqu'à devenir le principal but de votre vie pour cet instant présent. Un instant qui devient terriblement long, et qui vous fait regarder l'horloge murale; comptant le secondes que la trotteuse égraine dans sa course folle, vous attendez que l'on vous libère de vos prérogatives pour vous laisser aller à l'accomplissement de ces envies qui vous tiennent à cœur.

Les mains deviennent moite, et on ne peut dès-lors plus stopper ce tremblement qui secoue les corps, un peu à l'image d'un drogué qui n'aurait pas eu sa dose. L'empressement fait ralentir le temps, et fait mourir les secondes à chaque fois que les doigts viennent frapper le bois des tables dans une impatience certaine. Les ongles griffent le vernis, et les lèvres sont mordues, arrachant la peau jusqu'à ce que s'en écoule le sang. C'est une souffrance qu'elle s'inflige volontairement, comme pour garder les pieds sur terre ; s'empêchant de rêvasser et de penser à cette idée qui n'a eu de cesse de s'imposer depuis quelques jours. Diable, que lui avait-il pris de se mettre à lire le manifeste des poisons et leurs enchantements ? Elle n'avait pas eu la moindre idée de ce que cela aurait pour effet sur elle, de ce que cela éveillerait en elle comme curiosité. Pas plus qu'elle ne s'était imaginée en train de ronger son frein, élaborant les recettes les plus farfelues et néanmoins merveilleuses qui lui passaient pas la tête. D'une oreille distraite, elle écoutait les dires de quelques une de ses camarades durant l'heure d'étude, mais sa main écrivait déjà vivement les ingrédients qu'il lui faudrait aller acheter chez l'apothicaire dès qu'elle serait libre. Ça ne pouvait plus attendre. Pas un jour de plus en tout cas, où elle ne fermerait pas l’œil de la nuit.

L'annonce de la fin de cette heure sonna alors comme une libération, autant pour elle que pour le reste de la classe qui s'était à moitié endormi sur leur plume et leurs parchemins. Elle gambadait alors joyeusement, sa cape jetée sur ses épaules, et à l'instar de nombreux autres écoliers, elle avait suivit le chemin qui menait à la ville. Elle n'y avait pas mit les pieds depuis le début de l'année scolaire, semblant lutter contre ses propres vices, et surtout s'adonnant aux plaisirs de la culture en faisant pousser nombre de petites plantes qu'elle avait posé sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Malheureusement, elle avait dû les descendre à la serre quand les demoiselles avec qui elles partageaient les lieux s'étaient liguées contre elles afin de voir disparaître le fruit de ses expériences. Qu'à cela ne tienne, elle n'avait pas protesté, et avec calme, ainsi que résignation elle s'était pliée à la loi du nombre, une sorte de démocratie où ne lui laissait que rarement voix au chapitre. Un comble pour une princesse.

Ironiquement, elle commençait à avoir l'habitude de toutes ces petites choses ; mais elle prenait tout cela avec beaucoup de détachement. Après tout, tout se payait un jour, et un jour ils en viendraient à tous payer leur abjecte comportement, certains plus que d'autres. Toute fois, elle n'avait pas ça à l'esprit, et dans sa tête se répétait sans cesse les ingrédients dont elle allait avoir besoin, une mélodie fort plaisante qu'elle avait au bout des lèvres et qu'elle chantonnait pour elle-même sans prêter attention à ce qui l'entourait. Presque l'hymne du bon vivre, même si celui-ci avait pour but l'élaboration de poisons, ou tout du moins de décoctions qui ne feraient de bien à personne si ce n'était à celle qui se poserait en observatrice.

Poussant la porte de l'apothicaire, elle entendit le petit carillon sonner ses quelques notes qui annonçaient son arrivée, et déjà elle s'imprégnait de l'odeur des lieux ; un mélange délicieux de vieux bois, de poussière, et de diverse épices que l'on entreposaient dans de sombres bocaux sur de trop nombreuses étagères. Sa cape rouge, celle qui avait échappée à l'attaque du dragon, balayait le sol à chacun de ses pas, et triomphante elle se présenta au comptoir. Triomphe de forte courte durée, son sang ne faisait déjà plus qu'un tour alors qu'elle découvrait devant elle, un de ces personnes qu'elle n'aurait pas souhaité voir en ce jour si bénit. Choisissant la fuite plutôt que l'affrontement, priant presque pour ne pas avoir été vue, elle faisait demi-tour pour mieux se perdre dans les deux trois étagères fournies de tout et surtout de n'importe quoi qui l'entourait. Pour le reste, l’espérait elle, il suffisait d'attendre en se laissant distraire par l'amas de briques et de broques que l'apothicaire vendait.
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Viktoria Lupesco
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Zmei
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  • ALOHOMORA



      Grimoires aux secrets
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I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul Vide
MessageSujet: Re: I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul   I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul EmptyMer 16 Avr - 17:25

Ses doigts pianotaient avec ardeur la table en bois à laquelle elle était assise, son regard pourtant si clair était assombrie par des réflexions lointaines, des échos entendus. Viktoria Lupesco était contrariée et le monde entier savait qu’il valait mieux ne pas la croiser quand elle était dans un de ces mauvais jours. Son regard était perdu dans le vide tandis qu’elle écoutait d’une oreille distraite son professeur d’histoire de la magie déblatérer sur la guerre des géants. La jeune femme laissa un soupir s’échapper d’entre ses dents avant de pincer les lèvres, incapable de croire les ragots qu’elle avait entendus. Katarina Holgersen et Ulrich Licshka sortant ensemble. La Lupesco en aurait ri si cela ne la contrariait pas davantage. Cependant, elle peinait à mettre un doigt sur ce qui la dérangeait exactement dans toute cette histoire. Etait-ce de le voir passer à une autre fille si peu de temps après elle ? Car on racontait tout de même que cela s’était officialiser le soir du bal, ou était-ce tout simplement de l’imaginer heureux avec une autre ? Ou heureux tout court. Lupesco grinça des dents, jetant un dernier regard à la montre pendentif en or qui ornait son cou. Plus que quelques minutes à tenir et elle pourrait s’échapper de Durmstrang, peut être irait-elle à l’œil du dragon oublier ces idioties ou chez l’apothicaire pour se dégoter un nouveau livre dans lequel elle pourrait plonger avec délectation. De toute manière, tout semblait mieux que ressasser ses idées noires.

La jeune femme se leva d’un bond gracieux dès que le cours prit fin avant de se diriger d’un pas décidé en dehors de Durmstrang. Elle pénétra dans l'ancienne boutique, se dirigea prestement entre les rayonnages. Elle parcourut les ouvrages du regard, laissa ses doigts courir le long des couvertures de livres, en feuilleta quelques uns avant d’en sortir un en cuir sombre sur lequel trônait en lettres dorés « Anna Kerstova : s'élever dans l'ombre ». Viktoria avait entendu parler de cette femme qui semblait à ses yeux comme un modèle à suivre : fille de personne Anna Kerstova avait réussi à coups de ruses et magie noire à monter dans les plus hautes sphères des royaumes du nord. Certes avait-elle connue une fin affreuse –et jugée imméritée aux yeux de la jolie blonde- mais elle n’en demeurait pas moins une femme de talent et un exemple pour tous. Viktoria laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres tandis qu’elle s’imaginait déjà à la place d’Anna et se dirigea vers le vieil apothicaire pour payer son dû. A peine faisait-elle volte face pour quitter les lieux qu’un éclat rouge attira son regard, l’ombre avait eu beau s’effacer rapidement, Viktoria avait sans mal reconnu la stature et les boucles brunes qu’elle croisait tous les jours à son plus grand dam. Elle aurait pu partir, certes, mais il était beaucoup plus plaisant de venir embêter la personne qui souhaitait tant passer inaperçue. Avançant de son pas gracieux vers le rayonnage, Lupesco posa son regard de glace sur Paulina avant de dire avec un air exaspéré : « Jasak, comment se fait-il que tu sois toujours dans mes pattes ? Ne crois-tu pas que je fais suffisamment d’efforts en te supportant dans ma chambre ? »
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I’d rather be a killer than a victim. Vik//Ul

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