Sujet: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mar 25 Fév - 23:26
Paulina Wioletta Jasak
‹ Nom : Jasak. Comment peut on croire que cinq pauvres lettres réunies dans un certain ordre puissent être maudites ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais il faut prendre les choses pour faits et causes ; nous sommes une famille sur laquelle plane l'ombre de la malédiction. Une folie latente qui nous menace sans cesse, et que les autres que nous n'ont de cesse de nous prêter. Sommes nous pour autant aussi fous qu'on le prétend ? Il faut croire que toutes les légendes ont un fond de vérité, mais si ce fut le cas, désormais nous avons les pieds sur terre, et nous sommes plus que déterminés à reconquérir un pouvoir que les années, ainsi que la déchéance nous ont enlevé. ‹ Prénom(s) : Paulina Wioletta. Ca n'a pas particulièrement de signification, ce ne sont ni plus ni moins que des prénoms particulièrement appréciés par mes parents. Je suis la première de leurs enfants, je suppose que je suis plutôt bien tombée au vu des prénoms de mes frères et sœurs. J'ai pas à me plaindre. ‹ Âge : 21ans. Contrairement à beaucoup de membres dans ma famille, je suis née à Varsovie, à une époque où, presque exceptionnellement, la demeure familiale ne ressemblait pas à un tas de ruines. D'après ma chère et tendre mère, le jour de ma naissance il neigeait, et parce que la pauvre n'a plus toute sa tête, il lui arrive de penser que c'est à cause de cela que ma peau est aussi blanche. Met avis qu'il s'agissait d'un phénomène on ne peut plus naturel dû à la saison, et que le manque de soleil joue beaucoup sur la fadeur de mon teint. ‹ statut civil: Célibataire. Ce n'est pas parce que vous êtes une princesse qu'un prince vous court après. Loin de là, les princes sont assez rares quand ils ne sont pas déjà fiancés à un parti plus intéressant, comprenez plus riche. Après tout qui voudrait épouser une Jasak? Nous les fous, nous les désargentés, ceux à qui l'on retire volontiers leur noblesse de sang. Non, personne pour m'épouser, mais ce n'est pas bien grave, je trouverais bien mon bonheur quelque part. ‹ nationalité: Pologne. C'est à dire que cela aurait dû vous sembler logique étant donné mon lieu de naissance, et bien sûr à cause de ma famille. Je doute que les français soient prince de Pologne... Vous suivez?! ‹ nature du sang: Sang Pur. Si nous avons laissé notre pouvoir nous filer entre les doigts, tout comme l'argent, il est tout de même une chose que nous avons réussi à sauvegarder: La pureté de notre sang. Et il est assez terrible de savoir que cette pureté est en partie due à quelques relations que nous qualifierons d'incestes entrainant une légère consanguinité dans nos rangs. Qu'importe, désormais, il semblerait que nous n'ayons plus dans l'optique de nous marier entre cousin, et c'est avec une certaine joie que j'accueille cette nouvelle. Très peu pour moi merci.
I / DE QUOI EST FAIT UN SORCIER ?
‹ don : Ce n'est d'abord qu'une ombre apperçue du coin des yeux mais que l'on attribue à nos peurs enfantines. Rien d'autre qu'un de ces monstres qui peuplent autant nos armoires que le dessous de nos lits, alors sagement nous remontons les couvertures jusqu'à notre mentons, surveillant malgrès tout les quatre coins de la chambre. Les paupières se font alors lourdes, entrainant notre subconscient dans les rêves les plus enfantins qui soit, personne ne vient nous dire alors qu'il faut en profiter. Encore et encore. Car ce sont peut êre les dernières nuits aux calmes que nous pourrons passer. Les jours passent et ne se ressemblent pas, la tourmente se fait de plus en plus sentir, transformant ce quotidien jusqu'alors paisible en une horreur sans nom. Il n'est pas un endroit où l'on puisse aller sans croiser de ces corps décharnés, déambulant entre les vivants jusqu'à ce qu'enfin ils se rendent compte que l'on peut les voir. Ce n'est pas un pouvoir. C'est une malédiction. Une de ces formules maudites inscrites dans votre chair et qui vous lient jamais au monde des morts. « Regarde », soufflent-ils. « Regarde bien », renaclent-ils. Arguant leur misère devant notre nez, agitant leur chair en lambeaux et leurs lambeaux de chairs sous nos yeux, s'imaginant qu'ils peuvent prendre autant de place qu'ils le souhaitent dans notre vie. Alors on apprend comme j'ai appris à ne plus les regarder, à faire comme s'ils n'existaient pas, pas plus important que les peintures accrochés aux murs et qui se mettent en branle sur mon passage. On se demande alors, « mais pourquoi donc est-elle si froide ?! », mais comment seriez-vous vous si durant ne serait-ce qu'une journée vous pouviez voir ce que je vois chaque jours de mon existence? Oseriez-vous vous montrer plein d'entrain alors que c'est la mort qui vous entoure ? Penseriez-vous, même, à vous amuser ? Oh, bien sûr que non, vous tenteriez, juste, de réprimer ce frisson qui vous passe au travers de l'échine, fermer les yeux, boucher vos oreilles, et vous effondrer contre un mur. Sauf que les murs ne sont pas un remèdes, ils ne sont pas même capable de retenir vos pires cauchemars, il ne sont là que pour vous enfermer avec ceux-ci. Alors la froideur vous gagne. La folie aussi ; celle-là même que j'enferme dans une petite boîte, derrière une porte qu'il ne faut pas même penser à gratter par peur de laisser les démons s'éveiller. Un sourire froid sur les lèvres, la mort se reflète dans mes yeux, et le cynisme de mes mots ne font que compléter le sinistre du personnage que je suis. ‹ signe astrologique du zodiaque : Alignements des planètes, places des constellations dans le ciel, mythologie arbitraire, animaux divins, et encore bien des choses que l'humanité a inventé pour s'offrir un futur. Ce n'est rien d'autre qu'une tentative comme une autre de se rassurer, de se trouver un point commun avec le voisin et de cliver les peuples en les rangeant dans de petites boîtes. « Tu t'emportes ! Tu est colérique ! Oh tu es cancer !? Je le savais. », c'est à mon sens quelque chose de parfaitement idiot, ce n'est pas une date de naissance qui fera de vous ce que vous êtes. Loin de là. Vous pouvez voir l'avenir, vous projeter dans celui-ci, mais je ne vois pas la voyance comme une science exacte, ce n'est ni plus ni moins qu'une voie possible parmi tant d'autres ; mais ce sont nos gestes, notre vécu, notre éducation qui forgent ce que nous sommes et ce que nous ferons de nos vies. Alors peu m'importe toute cette histoire, tout ce classement qui opte pour vous placer avec des gens qui sont censés vous ressembler. Moi, je suis née un quatre avril, cela fait de moi un Bélier. Un bête fonceuse, idiote, bornée, et pourtant je ne me considère pas du tout comme étant de ses créatures ; je ne me vois pas comme une impulsive capable de démarrer au quart de tour comme sont censés l’être les élèves qui, comme moi, ont été placé chez les Zmeï. Dès lors qu'importe tout ce système prodigieusement mis en place, et les principes qu'il peut véhiculer, ce ne sont là que des foutaises destinées à vous formater. Rien d'autre qu'une ligne de conduite. ‹ patronus: Lepus timidus. Lièvre variable. Lapin blanc tantôt sombre. Lapin sombre tantôt blanc. Voici donc le curieux animal qui devait être le reflet de mon âme, un curieux animal aussi craintif qu'il pouvait être opiniâtre. Je devrais être chagrinée à l'idée de n'être qu'un lapin froussard, mais il faut bien se l'avouer, je ne suis pas un modèle de courage, juste une créature capable d'un bon nombre de choses juste parce qu'elle le souhaite. Et moi, je ne suis rien d'autre que cette créature. Rien d'autre qu'un lapin qui peine à sortir de son chapeau. ‹ animal de compagnie : S'il est une chose universelle, que cela soit chez les moldus comme chez les sorciers, c'est cette volonté qu'on les enfants. Celle qui les porte et pousse à demander sans cesse à leurs parents l'autorisation d'avoir un animal. Un petit chien, un chat, un poisson rouge, un rongeur, qu'importe ; cela semble être tellement important à leurs yeux, comme cela fut le cas à mes propres yeux. Seulement, à la différence de beaucoup, je ne me suis pas vu opposer un refus catégorique de la part de mes géniteurs. Il n'y avait pas de prétextes au refus tel que « nous n'avons pas la place », nous vivions dans un palais ; ou « tu ne vas pas t'en occuper » nous avions des gens pour faire ça ; et c'est peut être là le privilège de naître dans une famille au sang on ne peut plus royale. Alors on ne m'a pas offert le poney que je souhaitais, ni le lion que j'aurais voulu, mais plutôt un modèle d'animal bien plus petit. Un chat. Un nebelung, qui à l'époque n'était pas plus gros que ma main, et qui désormais vit comme un pacha, particulièrement collant avec moi, mais très distant envers les autres. Un coup de griffe est si vite arrivé. Néanmoins, je n'ai jamais eu à regretter le choix de mes parents, et peut être se doutaient ils que cette simple petite chose miaulante se montrerait utile vis à vis de cette malédiction qui me tournait autour. Il faut croire que les moldus n'avaient pas vraiment tord en craignant ou en vénérant les chats, car ils sont de ces rares créatures qui, comme moi, savent percevoir les ombres et les spectres du quotidien. ‹ option/cursus ou emploi: Il suffit d'une couronne pour que tout les regards convergent en un seul point, il suffit de peu pour que les murmures s’élèvent et que la rumeur se mette à gonfler. Qu'importe que vous ayez un nom moins important que celui du royaume d'à côté, tout ce qui compte c'est le mal que l'on peut dire de vous que cela s'avère vrai ou non. Et chez vous, comme pour combler un vide dans le tableau, on vous demande de faire de brillantes études parce que c'est l'avenir de votre famille qui repose sur vos épaules ; peu importe que vous ayez du pouvoir, ou que vous accédiez un jour au pouvoir, on vous demande juste de montrer l'exemple en n'était qu'excellence. Je ne suis rien de tout cela, les mots coulent sur moi comme la pluie sur la peau du crapaud, et l'excellence reste de l'ordre de l'acceptable. Je ne suis pas faite pour ça, pas faites pour faire figure d'autorité, juste là pour vivre comme je le sens au milieu de mes fantômes et de mes fantasmes, souriant froidement presque cruellement ; mais pas faites pour représenter l'excellence moi qui ai tant de choses qui clochent. Alors non, je n'ai pas choisi les filières d'excellences tel que la magie noire, l'occultisme, le commerce ; rien de tout cela, juste la botanique. Juste le plaisir de s'occuper des plantes, et d'oublier le monde qui m'entoure durant un instant, cultiver les plantes les plus dangereuse pour en tirer les poisons les plus mortels. Ne vous avais-je pas dis que la mort me cernait ? ‹ baguette: Suis-je un véritable poison ? La question est digne des plus grandes interrogations ? Je ne serais jamais un bon élément pour ma famille, trop instable, pas vraiment digne de confiance, et qui semble en tout point se ficher de l'avenir qui se déroule à mes pieds. En somme, une bien mauvaise princesse, mais qu'importe je n'ai pas besoin d'une couronne pour être une jolie pomme empoisonnée, pas plus que je n'en ai besoin pour être une sorcière. Un peu de magie, quelques sorts, une bonne éducation, et surtout la bonne baguette. Celle qui semble avoir été fabriquée pour vous, celle qui n'attend que vous, et qui ne correspondra jamais qu'à vous. Pour ma part, je n'ai rien à redire à son sujet, elle me correspond même parfaitement, quoi de mieux pour un poison qu'une baguette faite en bois empoisonné ? Bois de Mancenillier, plume de phénix, vingt-sept centimètres. ‹ clubs : Diable que la sociabilisation est une chose difficile, être obligé de côtoyer les autres, de leur parler et de respirer les miasmes sortant tout droit de leurs entrailles. Mais il paraît que c'est obligatoire pour la survie de l’espèce, comme quoi l'humanité serait composée d'individus sociaux qui ne peuvent se développer qu'au dépend des autres. C'est assez étonnant quand on sait que l'Homme n'a pour plus grand prédateur que ses semblables, mais il n'y a rien de mieux qu'un autre que vous qui vous ressemble un tant soit peu pour vous approcher et vous planter le sacro-saint couteau en plus milieu du dos. C'est peut être pour ça que j'ai choisi le club de duel, parce que s'il fallait se rapprocher des autres mieux valait le faire dans le but de les attaquer, ou de les regarder s'entre-déchirer. Oui, regarder ; parce que si je dois être franche, je dois avouer que je passe bien plus de temps au fond de la salle des duels à lire un livre ou à contempler le vide qu'à véritablement participer. ‹ traits de caractères: Il existe deux images de princesse communément admises. La première montre les princesses comme des jeunes filles douces, dotées d'une myriade de talents et d'une beauté à couper le souffle qui leurs permettront de trouver le prince charmant. La seconde montre les jeunes filles issues des familles royales comme de vulgaires pestes égoïstes, égocentriques, et détestables qui trouveront tout de même un prince charmant, parce que c'est comme ça que doit se terminer l'histoire. Seulement ce qui peut se raconter dans le monde n'est pas l'exacte vérité, et je ne me compte pas vraiment de l'une ou de l'autre de ces deux catégories ; je me suis toujours contentée de vivre ma vie, écoutant distraitement les consignes de mes parents, leurs conseils, et désobéissant presque systématiquement à leurs ordres. J'étais comme tous les enfants, riche ou pauvre, noble ou non, sorcier ou moldu. Et le moins que je puisse dire c'est qu'en grandissant je n'ai pas vraiment changé, mais le fait est que ce don de « nécromancie » apparaissait aux yeux de mes plus proches parents, comme des plus éloignés, comme une véritable tare. Peut être croyaient-ils que les fantômes familiaux qui hantaient notre demeure étaient porteurs de bien vilains secrets, ils n'avaient peut être pas tort et certainement cela aurait put être fort utile à une oreille attentive. Seulement, j'ai longtemps passé mes journées à lutter contre leur présence, les fuyant, les repoussant, avant de me rendre compte que cela ne servait à rien, qu'ils s'accrochaient à l'idée que quelqu'un pouvait les voir, qu'ils avaient encore un lien avec l'humanité et qu'ils pouvaient au travers de ma petite personne. Puis, un jour, j'ai cessé de lutter pour tomber dans l'indifférence la plus totale, ignorant aussi bien les morts que les vivants, appréciant ce calme qui pouvait enfin régner dans ma tête, et d'un demi-sourire au combien énervant pour le reste du monde, je saluais l'absurdité de la vie. Avec cynisme je la jugeais, et même si mon jugement traversait être continuellement dure, j'appréciais néanmoins sa continuité que je savourais avec indolence. Une douce indolence que je savoure toujours dans un délicieux ennui, cherchant la douce perfection que je peux tirer de cette situation. Qui suis-je alors ? Rien. Rien de plus qu'une jeune fille qui attend que le temps passe, appréciant les jolies choses, aimant s'adonner à quelques caprices, collectionnant ce qu'elle aime, rejetant et se moquant du reste. Qui suis je si ce n'est ce que le monde à façonné ? Rien. Rien du tout. ‹ description brève des relations au sein de la famille: La famille c'est une chose on ne peut plus compliquée, un petit cercle sur lequel on devrait pouvoir compter et se reposer quand les choses ne sont pas exactement comme on le souhaite. Ça devrait être aimant, attentif, regardant, et pas trop exigeant au regard de l'avenir de ses plus jeunes enfants ; ça devrait juste les regarder évoluer bien gentiment, les laissant prendre leurs décisions comme ils le souhaitent et pas autrement. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas, et si dans la famille Jasak nous avions jusqu'ici moins de pression que les autres familles royales, désormais les temps sont révolus. Il se murmure dans les couloir de la demeure royale de Varsovie qu'il faut redonner toute sa splendeur à la famille Jasak, on nous pousse dès lors à nous immiscer dans les cercles les plus vaniteux et plus opulents de Durmstrang, ne s'imaginant pas à un seul instant que nous puissions avoir nos propres aspirations. Pour ma part, j'aimerais laisser de coté leurs projets, mais il y toujours ce besoin de plaire à ses parents, de ne pas apparaître comme la ratée que tout le monde peut voir, celle qui a l'air d'avoir volé sa place d'ainée et qui ne sera jamais aussi bien que ce que l'on espérait. Certes, je peux regarder assez sévèrement mes frères et sœurs, mais je ne peux pas pour autant leur reprocher quoi que ce soit, étant moi-même l'objet de nombreux vices. C'est ainsi la vie de famille, ce n'est jamais simple. ‹ opinion sur l'ouverture de la SIMES: Par la barbe de Raspoutine ! Il semblerait que nous devions donner notre avis sur le remaniement scolaire du monde entier. Est-ce bien utile ? Après tout que je sois d'accord ou non, cela ne changera strictement rien à la décision déjà prise, n'est ce pas ? Je n'ai pas le pouvoir de faire revenir en arrière les grandes instances de ce monde, et je n'en ai pas spécialement envie. Je ne parle à personne, côtoie peu de monde, alors que nous soyons cinq cents élèves de plus dans cette foutue école de magie n'aura que peu d'intacte sur ma vie et mon entourage proche. Alors, oui, s'il le faut, je suis d'accord ! Entièrement d'accord avec cette décision, parce qu'au final, très sincèrement, je n'en ai rien à faire. ‹ opinions politiques, en généra: Oh diable ! Que de question ! Ma foi, je n'en ai pas la moindre idée. Je dirais que nous sommes une famille de sang pur, et même si au fur et à mesure des années nous avons perdu beaucoup de notre grandeur nous n'en restons pas moins des sorciers très fiers. Certains d'entre nous abhorrent les sangs-mêlés, souhaitent la destruction des sang de bourbe, et d'autres abhorrent juste l'idée qu'un jour nous puissions mêler notre sang. Je pense d'ailleurs que le plus grand scandale qui éclaboussa notre famille découle de cette même peur, celle de devoir faire entrer dans ses rangs des êtres considérés comme impures. Pour ma part, je dirais que je fais parti des seconds, si les impures ne me dérangent pas dans ma vie de tous les jours, s'ils ne se montrent pas trop embêtant au long des jours qui feront ma vie, je n'aurais rien à leur rapprocher. Seulement s'ils venaient à se mettre un jour sur mon chemin, faisant de ma vie ce qui se rapprocherait d'un enfer, je me ferais un plaisir de virer de bord pour mieux me montrer impitoyable. Seulement en attendant, et je leur souhaite que cela dure, je ne leur porte que peu d'attention. ‹ ambitions professionnelles: Pour faire bonne figure et paraître comme la jeune fille de bonne famille que je devrais être. La petite princesse parfaite, je devrais dire quelque chose comme « je ferais tout pour que ma famille recouvre toute sa puissance ». Je ne le dirais pas, pourtant je dois avouer que cela me plairait beaucoup de pouvoir dire mon nom sans que l'on ne me lance un regard outrancier. Cela me plairait certainement de voir un peu d'admiration mêlé à de la peur en croisant le regard des autres. Mais soyons réalistes, ce n'est pas pour tout de suite, nous ne sommes que les premier maillons d'une chaîne qui peut être encore longue, nous ne sommes que ceux qui amorceront la remontée des Jasak. Alors en attendant, je me permet de sourire, et de faire ce que je souhaite, continuant à placer fiole par fiole ces poisons dont je me plais dans la collection. Un jour peut être serais-je connu pour être une experte en poison, peut être même une empoisonneuse experte. Qui sait après tout ?
II / ON RECOLTE CE QUE L'ON SEME
Varsovie, oh belle de Pologne, toi seule connait tes secrets et à jamais tu les garderas enfermé bien loin de nous pauvres pécheurs. Combien de sorciers sont morts au sain de tes entrailles ? Combien jouèrent les innocents parmi les loups alors que la rage, la haine, et l'esprit de conquête ne faisaient que croître en leur cœur. Oh belle et froide Varsovie, raconte nous les secrets de ces familles qui ont su résister aux assauts de ton histoire, et qui battent encore le pavé sous leurs capes noires, cachant leur visage, taisant leur nom, et pourtant continuant à vivre dans la froideur de ton hiver quotidien. Mais, Varsovie, toi, tu te fiches bien de ces sorciers et sorcières qui peuplent tes maisons ou tes palais ruinés, tu te fiches bien de leurs remords tout comme de leurs espoirs, parce qu'au fond tu sais que tu ne peux rien y faire, que c'est ainsi que les Hommes vivent, se sentent supérieurs, et finalement déclarent les guerres. Tu n'as déjà que trop pleurer en sentant le sang couler entre tes pavés pour noyer tes caniveaux, alors maintenant tu te fais sèches, et tu attends que le temps passe, que les peines se noient d'elle-même, et que les colères s'étouffent dans la misère de ton peuple. Tu ne t’émeus même plus des cris de ces enfants qui naissent, pas même de ces pleurs de ces bambins qui s’écorchent les genoux sur tes trottoirs alors qu’ils apprennent à pédaler dans tes longues rues grises. Oui, ma belle Varsovie, tu deviens froide, glaciale, tout autant que cette atmosphère qui assombrie un peu plus chaque jour, et tu t’emportes un peu plus à chaque instant laissant la tempête gronder jusqu’à ce que l’orage éclate, violemment, terriblement. Dans ton cœur s’élève le palais de la famille royal, ceux qui t'ont baptisé t'offrant ce doux nom de Varsovie, ceux que tu as protégé de tes remparts, mais qui jamais n'ont réussi à vraiment te sauver. Tu ne leur en veux pas, tu sais qu'ils ont fait de leur mieux pour te protéger, mais c'était trop pour eux, trop pour ton peuple comme pour le reste de la Pologne. Tu t'es résignée à les regarder sombrer en te disant qu'un jour ils regagneraient leur puissance d’antan. Tu as attendu le bon moment pour ouvrir les yeux, enfin, et les pousser à se relever après toutes ses années de décadences qui t'avaient meurtri. C'est peut être pour ça que tu leurs a offert autant de malédictions que de bénédictions, posant sur le front de leurs enfants encore vagissant le sceau de la vie et nouant de tes douces mains le fardeau d'un destin. Ils rendraient la gloire à leur noble ou périraient dans l'horreur dans laquelle tu les plongerais. Ils ne le savaient juste pas encore, et dans ta splendeur à peine retrouvée, tu leur intimais cet ordre muet de continuer à se battre au lieu de se lamenter à propos de leur sort. Silencieuse Varsovie aux milles et une histoire, tu as alors posé chaque de tes milles yeux sur leurs enfants, suivant leurs fais et gestes. Elle, elle faisait aussi parti de ces enfants que tu considérais comme les tiens parce que le sang de leurs ancêtres s'étaient mêlés à tes entrailles. Tu l'as regardé grandir hantée par les fantômes qui marchaient sur leurs os, et c'est pleine d'espoir pour elle, que tu n'as eu de cesse de la pousser à regarder un peu plus loin derrière les frontières les vivants. Oh Varsovie, était ce là ton but ? Propulser les enfants dans la peur en tentant de faire naître la rage chez eux. La rage de vaincre, l'envie de tout détruire sur leur passage ? Voulais-tu vraiment qu'il représente toute la haine que tu avais en toi alors que tu réclamais vengeance envers les grandes nations qui t'avaient tant fait souffrir ? Oh Varsovie, te voilà bien virulente, et pourtant si aimante envers ces jeunes gens qui bien malgré eux sentent leur ressentiment grandir. Ils feront ce que tu leur diras, ils le feront parce qu'ils sont nés pour ça, parce que tu les as guidé sur ce chemin ; ils seront peut être comme elle, peut être qu'ils feront comme si ça ne les intéressait pas, mais tu sais que le devoir les prendra comme elle se sent redevable envers ton existence, envers ton amour. Tu l'as prise pas la main, caressant sa paume du bout des doigts en lui murmurant à l'oreille qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle souhaitait, que tu ne lui demandais qu'une chose. Une seule et unique. De ne jamais te trahir, et de s'avancer dans la vie comme l'héritière qu'elle était. Elle pouvait être infâme, être cynique, être ce que n'aurait pas dû être toute princesse qui se respectait, que tout cela ne t'importait que peu, tant que jamais elle n'oubliait d'où elle venait. Sais-tu, Varsovie, qu'elle n'a jamais oublié ses paroles que tu lui as adressé ? Que malgré les regards déçus de ses parents au vu de ses résultats si moyens et de ses aspirations hors de propos, elle n'avait jamais lâché du regard l'idée qu'un jour elle pourrait rendre sa grandeur à ton nom. Varsovie ! Varsovie ! Vois donc le pouvoir de tes enfants grandir, regarde là elle, observe là se démener avec la vie pour ta lueur qui ne fait qu'être de plus en plus éclatante. Un jour, n'ai crainte Varsovie, un jour tu recouvreras toute ta beauté et ta grandeur.
III / MOLDU Y ES-TU ?
‹ avatar souhaité: Kat Dennings ‹ pseudo et/ou prénom : Caroline, enfin je suis Aleksei ici bas aussi! ‹ notes/commentaire: Je tiens à dire que j'ai pas relu le règlement! NE M'EN VOULEZ PAS!
Wizarding Supremacy - 2013/2014
Dernière édition par Paulina W. Jasak le Ven 28 Fév - 15:24, édité 20 fois
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mar 25 Fév - 23:35
bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche.
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mar 25 Fév - 23:45
Et c'est qui qui veux les belle petites fesses de darko ? C'est qui c'est qui ?
Paulina W. Jasak
‹ NOMBRE DE MESSAGES : 125
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mar 25 Fév - 23:47
C'est mouaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!
*saute sur Darko*
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mar 25 Fév - 23:57
Ta fiche est à peine remplie et pourtant on sent que le perso est prometteur. Bienvenue
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mer 26 Fév - 11:56
bienvenue parmi nous, si jamais tu as besoin, n'hésite pas surtout
Catrina Ivashkov
‹ NOMBRE DE MESSAGES : 685
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mer 26 Fév - 12:23
Très bon choix d'avatar, bienvenue parmi nous
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mer 26 Fév - 12:48
Bienvenue !! :)
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mer 26 Fév - 14:31
Re-bienvenue parmi nous ! Tu sais que le viol c'est mal hein ? Enfin bref. Bonne chance pour le reste de ta fiche. Hâte de voir ce que tu vas faire de Paulina (et de ses airbags ).
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Mer 26 Fév - 18:42
Rebienvenue Aleksei avec Kat Bon courage pour la suite de ta fiche !
Paulina W. Jasak
‹ NOMBRE DE MESSAGES : 125
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Jeu 27 Fév - 11:07
Merci bien les petits poussins!
Dernière édition par Paulina W. Jasak le Jeu 27 Fév - 19:04, édité 1 fois
Invité
ALOHOMORA
Sujet: Re: Paulina W. Jasak || Music Of The Night. Jeu 27 Fév - 14:39