‹ don : Mycroft ne possède aucun don particulier si ce n'est une capacité exceptionnelle à faire rager ses parents et à lustrer les bancs de l'école sans écouter un seul mot en cours tout en gardant de très bonnes notes. Sinon, si on lui pose la question, Mike vous répondra probablement que la pureté de sa lignée est un don à part entière.
‹ signe astrologique du zodiaque : Natif du huitième mois de l'année, celui qui de par chez lui rappelle l'été, Mycroft est lion et appartient donc à la maison Zmeï.
‹ patronus : Le patronus de Mycroft prend la forme d'un merle, peut-être pour le caractère de l'animal, semblable au sien. Si Mike accepte les étrangers autour de lui, il ne prendra guère plaisir à faire leur connaissance et leur relation demeurera au mieux cordiale.
‹ animal de compagnie : Mycroft possède un chat de gouttière au pelage gris moucheté de tâches plus sombres. Il a reçu l'animal pour ses dix-sept ans, soit à sa majorité. Celui-ci porte le nom de Balthazar.
‹ option/cursus ou emploi : Actuellement en P.A.N.D.A., Mycroft étudie les sciences occultes.
‹ ancienne école et maison pour les étrangers : Comme tout bon petit sorcier anglais, Mycroft a fait ses études sur les bancs de Poudlard, où le Choixpeau l'envoya à Serdaigle. Même s'il n'a jamais montré un goût prononcé pour tout ce qui touchait au scolaire, sa curiosité l'a emporté et il a sauté sur l'occasion de poursuivre ses études à Durmstrang.
‹ baguette : C'est la baguette qui choisit son sorcier, dit-on. Celle qui se décida pour Mycroft mesure vingt-neuf centimètres et sept millimètres, son bois est l'if et elle renferme un nerf de coeur de dragon. Mike n'a jamais changé de baguette et possède celle-ci depuis ses onze, malgré les multiples caprices de ce morceau de bois.
‹ clubs : Mycroft a longtemps hésité avant de s'inscrire à ces deux clubs. Il n'était pas sûr d'avoir le temps d' s'impliquer, il ne savait pas s'il s'adapterait... Mais il appartient finalement au club de duel ainsi qu'au club des étudiants étrangers.
‹ traits de caractères : emporté ‹ fonceur ‹ loin d'être rancunier ‹ colérique ‹ capricieux ‹ passionné ‹ persévérant ‹ adroit ‹ timide ‹ protecteur ‹ irréfléchi ‹ cultivé ‹ moqueur ‹ hautain ‹ cruel ‹ d'humeur changeante ‹ doux avec ses proches ‹ inventif ‹ avare ‹ ambitieux ‹ sournois ‹ loyal ‹ imaginatif ‹ curieux ‹ patriote ‹ artiste ‹ opportuniste.
‹ description brève des relations au sein de la famille : La famille de Mycroft est... compliquée. Les branches se croisent, se recroisent, s'emmêlent. Les cousins-cousines se marient entre eux, les tantes épousent les grands-cousins, bref c'est la fête. Mycroft ne connait pas les deux tiers de sa famille et franchement, ça ne lui a jamais manqué. Aimé de ses parents, Mike n'a pourtant jamais accordé beaucoup d'intérêt aux liens familiaux. Sa mère l'aiment à la folie, comme s'il était son unique enfant, et il ne lui rend que cinq pour cent de son amour. Son père lui enseigne une multitude de choses... C'est normal. Quand à ses deux soeurs et son frère, il n'en est pas aimé. La jalousie a toujours régi les liens fraternels et Mycroft a appris à faire avec. Quand on est désigné comme l'unique héritier de la fortune familiale, on apprend bien vite à regarder derrière soi au cas où. Les trois autres le jalousent mais ils ne savent pas vraiment à quoi ils échappent : les obligations, l'obéissance, la tenue, la pression, la disparition quasi-totale de sa liberté de choix... Mycroft est aimé de ses parents mais il est uniquement leur jouet et il déteste ça. S'il pouvait les faire tous disparaître, il le ferait sans hésiter, juste histoire de vivre.

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‹ opinion sur l'ouverture de la SIMES : Honnêtement ? J'ai trouvé ça génial. Je venais juste de terminer mes études à Poudlard quand le château a été détruit. J'avais mes ASPICS en poche mais aucun but dans la vie. Je me serais bien tourné vers l'élevage de dragon, quelque part dans le grand nord mais parents obligent, il me fallait obligatoirement un poste haut placé au ministère. Passé ma vie derrière un bureau, ça ne me disait rien alors quand la SIMES a ouvert, je n'ai pas réfléchi. L'occasion d'apprendre le trucs de mon choix et la possibilité de fuir l'Angleterre ? Je prends.
‹ opinions politiques, en général : Les sangs-purs sont supérieurs aux autres. C'est logique si vous y réfléchissait, une simple question de génétique. Les sangs-purs n'ont jamais perdu la moindre goutte de sang magique au profit d'un sang moins magique. Ils sont forcément plus représentatif des sorciers qu'un né-moldu. Après, je n'ai pas grand chose contre eux. Si j'estime que mon sang vaut mieux que le leur, s'ils sont magiques, eh bien... Tant mieux, j'imagine. Certains sont talentueux et ils seront probablement de bons sorciers. Ils n'entreront juste jamais dans ma famille. Quant aux événements en Angleterre, je me suis contenté d'imiter mes parents. Ils se sont rangés du côté du Seigneur des Ténèbres car ils étaient de noble famille et que leur réputation était en jeu. Dans notre univers, c'est ceux qui savent saisir leur chance qui survivent. Les autres sont traînés dans la boue jusqu'à n'être plus rien.
‹ ambitions professionnelles : Comme dit tout à l'heure, si je m'écoutais, je partirais quelque part dans le nord élever des dragons. Ou chasser les farfadets, je ne sais pas. J'ai envie d'aventures, de voyages et surtout d'improbable. Mes parents ne m'offriront jamais tout cela et, en tant qu'héritier, je suis obligé d'obéir. J'imagine que je finirais coincé derrière un immense bureau au ministère, à débattre encore et encore de la gestion du patrimoine magique d'Angleterre ou de quelque chose de tout aussi barbant. A moins que je ne devienne langue-de-plomb. Ils m'intriguent, ceux-là. En tout cas, j'ai la fortune familiale à récupérer et pour ça, il faut que je mette toutes les chances de mon côté, quitte à rester encore un peu auprès des parents.

« Tu es l'homme de la famille, Mycroft. » Le père posa une main sur l'épaule de son fils, lui adressant un sourire encourageant. Du moins, c'était les apparences car Mike savait parfaitement ce qui se cachait derrière. Il n'avait pas le choix, il était l'aîné – au masculin car les filles n'avaient pas grande importance dans la famille, tant qu'on parvenait à leur trouver un mari correct – et de ce fait, il lui faudrait être à la hauteur. Ses rêves, ses envies, ses pensées... Il n'avait droit à rien. Sa sœur aînée le jalousait parfois mais il ne comprenait vraiment pas pourquoi. Alors certes, il serait l'héritier des Adler, cette famille au sang si pur que ça en devenait louche. Certes, il aurait la plus grande partie des richesses, certes, on entendrait parler de lui... Mais c'était nul, vraiment. « Tu es un bon garçon, Mycroft, je suis absolument certain que tu comprendras. » Oh oui, probablement. Mike n'avait abolument aucune de ce qu'il devrait comprendre mais oui, il comprendrait. Comme il avait compris qu'on était en train de lui voler sa vie avec des traditions et les rêves de grandeur de ses parents. Le Mycroft de dix ans ne protestait pas encore, il se contentait de rager intérieurement et de ressasser toute cette rancoeur. Avec un nouveau sourire – satisfait cette fois-ci – monsieur Adler se redressa et ébouriffa les cheveux blonds de son enfant. Pour lui, c'était naturel : les sorciers d'une telle famille avaient le devoir d'honorer leur nom et de faire ce qui était juste. Une place dans la société magique leur revenait et ils devaient s'y plier sans protester, sans chercher à se rebeller. Les rêves d'enfant ? Ca restait au stade de rêve et c'était très bien. Il en allait ainsi depuis des générations. Le père quitta la pièce, laissant un Mike songeur derrière lui.

Le ballon rebondit avec force sur le mur et Mycroft courut. D'un mouvement rapide, il allongea le pied et frappa de nouveau la balle. Et le jeu se poursuivit inlassablement. Les murs de pierre du manoir dans lequel les Adler vivaient ne produisaient qu'un son mat lorsque le ballon les heurtait. Un bon moyen de ne pas attirer l'attention des parents. Mike n'était pas seul dans le grand jardin, Roman – son frère cadet – se trouvait par là aussi. Mais il était certain qu'il ne rapporterait rien, ils s'entendaient plutôt bien. Il n'y avait pas exactement de jalousie entre eux, pas comme avec sa sœur aînée. C'était reposant de voir que quelqu'un ne lui en voulait pas pour ce qu'il n'avait jamais demandé. Alors certes, il en profitait parfois, il jouait avec l'amour un peu trop envahissant de ses parents. Mais Mycroft estimait que vu la tâche qui lui revenait, il avait le droit à quelques cadeaux de tant à autres, à un peu de reconnaissance. Ce n'était pas trop demandé. En jouant le ballon se rapprochait lentement des beaux vitraux du salon. Tchak, tchak, centimètre par centimètre, le jeu devenait risqué. Derrière lui, Mike entendit son frère lui crier un avertissement. « T'inquiète, j'vais pas casser les carreaux. » Le jeu se poursuivit encore sur quelques passes et ce qui devait arriver arriva. Le ballon ripa sur le pied du garçon et fila droit vers les vitraux. Avec un bruit épouvantable de verre brisé, la balle traversa la magnifique fenêtre. Un grand silence s'ensuivit puis madame Adler débarqua. Son visage habituellement joli avait perdu de sa beauté avec la colère qui se peignait sur ses traits. Elle se planta devant ses deux garçons, les mains sur les hanches dans une posture très... Eh bien, très stéréotypée, estima Mike. « Puis-je savoir qu'est-ce que ce ballon fabrique dans le salon ? » Derrière cette phrase à la colère à pein contenue, il fallait comprendre : qui vient de détruire ce splendide vitrail ? Sans réfléchir, et parce qu'il n'avait pas envie d'être puni, Mycroft montra son frère du doigt. « C'est Roman, mère. Je lui ai dit d'arrêter mais il ne m'a pas écouté. » Bien évidemment, Roman répliqua car l'accusation était parfaitement injuste. Mycroft leva les yeux au ciel au mot menteur. « Vous voyez, il continue à mentir et à nier, en plus. » Et sa mère le crut car il était Mycroft et que Mycroft ne pouvait pas mentir à ses parents voyons. Il retint un sourire satisfait quand madame Adler attrapa Roman par l'oreille, l'entraînant à l'intérieur. Effectivement, être l'aîné présentait parfois des avantages.

Il avait de nouveau quelques années devant lui. Mycroft venait d'achever ses études à Poudlard où il avait participé à lustrer les bancs de Serdaigle. Ses parents n'avaient d'ailleurs pas trop aimé ce détail, eux qui rêvaient de le voir suivre les traces des générations passées. Il avait été un élève très correct, ramenant suffisamment de bonnes notes pour ne pas avoir de problèmes. Il avait obtenu un nombre stafisfaisant de BUSES et d'ASPICS. Et maintenant il s'enfuyait vers une école lointaine juste pour ne pas avoir à affronter un avenir dont il ne voulait pas. Sous de faux prétexte, il quittait ses parents en priant pour que quelque chose vienne le sauver. Il s'était donc inscrit là-bas pour se donner du temps.

‹ avatar souhaité :  Max Thieriot.
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